Les nuits de Ummo sont froides même durant les périodes où notre astre solaire dirige ses rayons presque perpendiculairement sur les régions équatoriales.

vers 575 IUW21, tous les habitants de la maison se retirent pour commencer leur repos. Dans un rapport antérieur nous vous avons indiqué comment nous consacrons quotidiennement une fraction du temps au sublime objectif de la méditation et de la prière. Cet intervalle est rarement inférieur à une heure.

L'homme et la femme restent seuls dans leur iasaabii ( chambre) hermétiquement fermée, isolée acoustiquement de l'extérieur ( l'insonorisation des parois est obtenue par des moyens très complexes car les coefficients d'absorption et transmission acoustiques sont variables à volonté. Il serait trop compliqué de vous donner des détails sur cette technique22).

Les niveaux sonores ne sont pas évalués à l'aide d'une fonction logarithmique comme vous le faites par une mesure en décibels. L'absorption, uniforme pour toutes les fréquences acoustiques, est effectuée par un générateur contrôlé et située à l'intérieur de ces mêmes parois, qui vibrent à la même fréquence mais en inversion de phase (solution que nous vous proposons car la technologie terrestre aura bientôt des moyens adéquats pour utiliser cette méthode dans la résolution d'enceintes anéchoïdes ou de faible coefficient de réverbération ).

En résumé, le procédé consiste à détecter la fréquence perturbatrice (bruit) pour la régulation automatique d'un équipement semblable aux oscillations d'audiofréquences terrestres, avec cependant la différence que les nôtres ne fonctionnent pas à base de circuits électroniques.

La puissance acoustique engendrée ou canalisée pour une partie vers ces membranes de grande superficie et pour l'autre partie vers des différences de sons qui ne fonctionnent pas comme les haut-parleurs terrestres mais par contrôle thermique d'une colonne d'air (on a totalement éliminé l'inertie thermique du gaz).

Au-dessus, les astres, dans un ciel peu nuageux, brillent au travers de panneaux transparents du toit. Peut-être cette nuit, les fines bandes brillantes aux suaves tons verdâtres que les espèce d'aurores boréal, présentes à haute altitude, embelliront étrangement le firmament. Alors notre esprit n'en sera que plus enclin à la prière.

Les parements de l'unité d'habitation brillent avec une suave couleur magenta ou violette. Nous choisissons pour cet instant ces tons qui prédisposent psychologiquement le cerveau pour ces fonctions mentales, plus en liaison avec la pensée religieuse. Violet, vert, bleuâtre, cyans et pourpre avec un faible niveau lumineux sont les couleurs sélectionnées.

Le couple assis dans chaque chaise-fosse tourne les yeux et se contemple lui-même. Ils s'auto-analysent en invoquant en premier lieu dans le champ de leur conscience, les actes du jour. puis commence tout un processus mental dans lequel chaque membre du couple spécule sur son existence enracinée dans la société dans laquelle il vit, immergé au sein du cosmos. Il s'imprègne du souvenir de Ummoxwoa, le Dieu qui, incarné pour apporter la vérité, mourut parmi les terribles martyres de la vivisection.

Il n'y a aucune expérience mystique. Toute l'activité métaphysique se situe au niveau d'un raisonnement non exempt d'une vive réaction affective. Nous ressentons le plaisir esthétique de notre équilibre spirituel, quand nous nous sentons en phase avec nos lois morales.

Nos objectifs religieux suprêmes, en dehors de nous reconnaître comme engendrés par Woa, consistent à concéder à chacun de nos frères une importance supérieure à celle que nous nous octroyons égoïstement. Notre esprit de service orienté vers notre prochain et surtout vers la société dans laquelle nous sommes immergés. Ceci constitue pour nous une véritable idée obsessionnelle.

Le plus petit échec personnel concernant la véritable cristallisation de cet esprit de dévouement, peut nous provoquer de sérieux tourments affectifs ou sentimentaux.

L'homme acquiert la conscience de culpabilité et dans sa prière et méditation nocturnes, il reconsidère sérieusement sa conduite, essayant de trouver des voies psychologiques pour renforcer ses réflexes ou habitudes mentales pour perfectionner sa conduite future avec ses familiers, ses amis, ses supérieurs ou ses subordonnés.

Nos tendances grégaires sont très accusées. La solidarité avec la masse des individus qui nous entourent dans notre vie quotidienne est très profonde. Un de nos frères regrettera beaucoup plus une faute commise contre la collectivité, contre la société qu'une transgression d'une uuaa (loi morale) qui nous engage envers un frère isolé.

De faibles signaux acoustiques marquent la fin de la méditation, vers minuit.

Deux époux entament dans l'obscurité la très brève tâche de se dévêtir, adoptant immédiatement les mesures antiseptiques d'hygiène personnelle pour une solution adéquate qui est rarement parfumée et la pulvérisation et radiation contrôlée, sur les yeux, la bouche et les fosses nasales.

L'ablution s'effectue au sein d'une masse turbulente d'eau qui se renouvelle à grande vitesse dans ses différents degré de dissolution, température et vibration ultrasonique. Pour cela chaque personne s'introduit totalement dans un siège dont la plate-forme inférieure descend. Puis elle se remplit de liquide pendant qu'une couverture transparente composée d'une plaque semi-fluide qui se solidifie rapidement, protège le carrelage de la maison des éclaboussures.

Un bref sifflement inaudible suivi d'un autre modulé, tous deux par exemple à 23.000 cycles par seconde, provoquent l'apparition des tores-lits (image 19). Leur forme est toroïdale et présente sur sa surface supérieure une densité appréciable de petits orifices ou tuyères.

Ils s'élèvent dans l'air et restent suspendus, en lévitation dans le "vide" sous l'action d'un puissant champ de forces électromagnétiques. De ces tores s'écoule une substance qui se transforme en conglomérat alvéolaire ou mousseux qui rappellerait aux chimistes terrestres la mousse de polyuréthanne.

Le produit que nous utilisons est moins dense, anti-électrostatique, il se solidifie rapidement, pendant qu'un dispositif de contrôle thermique dirige le processus pour que la mousse s'étende dans l'espace en adoptant la forme d'un parallélépipède fractionné avec une espèce de fosse centrale qui permet le positionnement du corps humain.

Durant la période du woi woi (sommeil) nous nous couvrons absolument pas le corps. Nous n'avons pas de tissus semblables aux draps ou pyjamas, couvre-lit ou couvertures que vous utilisez tant sur Terre.

Il est bien vrai que notre contrôle de l'environnement, au niveau de la température et du degré d'humidité, est parfait à l'intérieur des chambres et que les jours où nous dormons en plein air (presque 40% du temps total), la température doit atteindre la limite que l'organisme humain peut supporter sans une altération dangereuse du métabolisme.

Comme exemple du fait que pas même nous, malgré le degré de civilisation atteint, n'avons abandonné encore certaines étranges formes de conduite qui ne sont pas préjudiciables pour l'organisme ou pour les facultés mentales, mais qui sont irrationnelles et stériles. Nous vous dirons que de nombreuses personnes de Ummo dorment en position "decubitus ventral" (comme vous la nommez) ou en "decubitus latéral".

L'origine date d'il y a des milliers d'années Ummo au moment où les scientifiques découvrirent les iboonee23 (rayons cosmiques) et leur action modificatrice sur les cellules germinales des organes génitaux (ovaires et testicules), ces rayons étaient capables de provoquer des altérations génétiques. On considéra que l'individu pourrait mieux se protéger de ces radiations pénétrantes en ne se couchant pas sur le dos mais en opposant le plus grand noyau de masse musculaire possible.

Aujourd'hui nous savons parfaitement qu'une si faible protection ne justifie pas des habitudes de positions si rigides, mais malgré tout, les réflexes de l'habitude ont persisté chez les gens.

UMMOAELEWE

Professeur Sesma Manzano

Nombre de copies : 1

Langue : Espagnol.

Dans le document que nous vous avons remis concernant la création des deux cosmos jumeaux, nous faisons référence à l'interaction des deux Univers . Interactions s'effectuant au moyen de forces ou d'interférences que vous n'aviez pas encore découvert.

Nous devons féliciter les hommes de la Terre, c'est une grande date dans les annales astronomiques terrestres. En effet la presse mondiale vient de divulguer qu'après de longues études, les cosmologues de la Terre ont détecté la présence de forces inconnues qui étaient jusqu'à présent sous-estimées et ignorées. Que ce premier pas vers la découverte de la structure gémellaire de l'univers soit fructueux pour vous.

Quand, en 1962 nous avions envoyé un document réservé à l'observatoire de Pasadena ( U.S.A.) en les informant sur la réelle existence de ces forces, et sur la nature de leur origine, c'est à dire la présence d'influences extracosmiques, les terrestres interprétèrent ce message comme une plaisanterie.

Nous ne connaissons pas totalement la mentalité de certains scientifiques et votre scepticisme nous attrista. Par la suite nous nous sommes aperçus que les civilisations devaient découvrir elles-mêmes et sans aide leurs propres vérités scientifiques.

Nous vous remettons, mais vous avez dû déjà la lire , une note parue le 10 mars 1966 dans le journal de Madrid "YA"; celle-ci est plus brève que celles parues dans les journaux de différents pays selon ce que nous disent nos frères des Etats-Unis, de France, d'Allemagne, et d'Israël.

Traduction de l'article paru dans "YA" le 10 mars 1966.

"Un atlas de Galaxies Singulières"

Pasadena, Californie. L'institut de technologie de Californie a publié aujourd'hui un atlas de galaxies singulières en suggérant que des forces inconnues peuvent agir dans les profondeurs sidérales.

Le nouvel atlas préparé par le docteur ARP présente des photos de 338 grandes galaxies ou nébuleuses, chacune d'elle étant "tordue" sous une forme peu courante . Les photos, dit le docteur Arp paraissent indiquer l'existence de nouvelles forces ou de forces qui avaient été négligées.

Les formes tordues, les contours déformés et les curieux liens qui apparaissent dans ces galaxies singulières suggèrent par exemple l'existence de forces visqueuses (collantes).

La majorité des galaxies découvertes antérieurement avaient une forme arrondie, elliptique ou spirale.

.

Aujourd'hui nous savons qu'il n'existe pas qu'un seul Cosmos ( le nôtre ), mais un nombre infini de "paires de cosmos". La dualité existe donc dans les genèses cosmologiques. La différence entre les éléments A et B de chaque paire consiste dans le fait que leurs structures atomiques respectives diffèrent au niveau du signe de la charge électrique (vous employez incorrectement les termes de matière et d'antimatière).

Par exemple notre Cosmos jumeau existe aussi mais:

1) Dans ses atomes l'écorce est formée par des électrons orbitaux positifs

( positrons) et son noyau par des antiprotons.

2) Jamais ces deux cosmos ne pourront être en contact et croire qu'ils peuvent se superposer n'a pas de sens car ils ne sont pas séparés par des relations dimensionnelles, (c'est à dire qu'affirmer qu'ils sont séparés des x années-lumière ou que leur existence est simultanée n'a pas de sens).

3) Les deux cosmos jumeaux possèdent la même masse et le même rayon correspondant à une hypersphère de courbure négative.

4) Mais les deux univers jumeaux jouissent de singularités différentes (autrement dit: dans notre cosmos jumeau il n'y a pas le même nombre de galaxies et celles qui y sont n'ont pas la même structure.)

Il n'y a pas donc un autre Ummo jumeau ni une autre Terre jumelle comme vous pourriez le croire. Cette dernière conclusion n'est pas hypothétique et nous vous en donnerons la raison.

5) Les deux cosmos furent "créés" simultanément mais leurs flèches de temps ne sont pas orientées dans le même sens. C'est à dire qu'il est illogique de dire que ce cosmos jumeau du nôtre coexiste avec le nôtre dans le temps ou qu'il existait avant ou qu'il existera après. On peut seulement dire qu'il existe mais non pas maintenant, avant ou après. Par contre un intervalle d'évolution peut être parallèle ou égal au nôtre.

On pourrait dire la même chose pour l'infinité de paires de Cosmos qui existent dans le Pluricosmos. Nous pouvons observer que l'image du Pluricosmos ne peut ressembler à un Univers (au sens de Cosmos). Dans celui-ci les galaxies se déplacent comme des îles flottantes dans une immense mer. Mais cette "mer" est une sphère aux multiples dimensions. Par contre on peut parler de distances intergalactiques et même de gaz qui remplissent les espaces intergalactiques.

En échange, il est beaucoup plus difficile d'imaginer le Uwaamwaam (Pluricosmos) car les paires de cosmos sont immergées dans le néant. Il est inutile d'imaginer qu'il existe des distances ou que ces distances sont nulles. Une telle image serait illusoire.

Une chose qui frappa de stupeur nos scientifiques quand ils en firent la découverte : notre Cosmos jumeau exerce son "influence" sur le nôtre quoiqu'ils ne soient pas liés par des relations d'espace-temps. Grâce à l'analyse de cette influence nous avons pu deviner l'existence de l'autre univers. Par supposition, notre Cosmos doit influer aussi sur l'autre dans les mêmes conditions.

L'asymétrie24 de cette influence nous a révélé que ce Cosmos a une autre distribution de Galaxies25. L'analyse de la phase actuelle de notre Univers nous révèle comment il a été engendré.

Notre Cosmos est ce que vous appelez un continuum espace temps (il nous a fallu 10 dimensions pour le définir mathématiquement). Nous pourrions spéculer en lui attribuant une infinité de dimensions mais nous ne sommes pas en mesure de le prouver.

De ces dix dimensions, trois sont perceptibles par nos organes sensoriels et une quatrième, le temps, est perçue psychologiquement comme un " flux" continu dans le sens unique que nous appelons uiwiutaa (flèche ou sens orienté du temps).

Au début nos deux cosmos jumeaux: Waam ( le nôtre) et uuwaam26 (nôtre jumeau) étaient définis par un waamiaayo (difficile de traduire: point ou origine d'une seule coordonnée qui serait précisément le temps). Le reste des dimensions fut créé successivement mais n'interprétez pas ce "successivement" comme une succession temporelle ou spatiale, mais comme une relation "achrone ordinale", c'est à dire "ordonnée" en dehors du temps27.

Dans les croquis qui suivent nous désirons représenter grossièrement ces phases de l'engendrement ou de la création. Les croquis sont grossiers car il est impossible de donner des représentations dans un graphique à plus de trois dimensions.

Vous pouvez imaginer que notre Bicosmos primitif ressemblait davantage à une petite sphère vide. Un petit univers sans Galaxies, sans gaz intergalactiques, seul l'espace existant dans le temps (figure 1).

Cet espace fut courbé et recourbé. Chaque courbure "nouvelle" suppose une dimension et des "plis" apparaissent. Observez que nous sommes en train d'employer une comparaison, un symbole, car on pourrait exprimer cela correctement seulement d'une manière mathématique. Par exemple l'expression "plisser l'espace" peu paraître infantile, mais elle est très didactique.

(FIGURE 1)

Si nous courbons un espace tridimensionnel, si nous le plions, ou si nous faisons une espèce de creux (voir figure 2) à travers une quatrième dimension, cette courbure représente ce que nos organes sensoriels interprètent comme une masse (une pierre, une planète, une galaxie).

(FIGURE 2)

Cette déformation du cosmos traduit l'apparition des masses des deux univers-jumeaux, concentrée dans un espace très réduit.

C'est un peu comme si toute l'eau de Ummo se trouvait enfermée dans mon poing. Matière et antimatière ( comme vous les appelez), sont superconcentrées.

Il se produit alors une double explosion-implosion28. Par l'implosion matière et antimatière, c'est à dire atomes positifs et atomes négatifs, sont attirés violemment les uns contre les autres sans jamais se rencontrer.

Ce sont deux ensembles, deux univers, le Waam et l'Uwaam qui ne pourrons jamais se rencontrer car ils ne sont pas séparés par des relations d'espace. Ainsi quand nous disons qu'ils s'attirent, le verbe "s'attirer" doit être compris dans le sens de s'inter-influencer.

D'autre part , nous indiquons qu'il y eut explosion. En effet l'immense masse de chaque Cosmos se fragmenta en particules et ces fragments expulsés brutalement il y a des millions d'années, constituent les actuelles nébuleuses ou galaxies.

La vitesse de déplacement des galaxies est l'objet de fluctuations périodiques, non sinusoïdales, d'amplitude moyenne presque imperceptible, mais mesurable. Ces fluctuations sont liées à l'interaction entre les deux univers29. Ces fluctuation étaient beaucoup plus importantes dans le passé.

MORT DES DEUX COSMOS.

Quelle sera la fin des deux cosmos jumeaux ? En tenant compte du fait que de la matière continue d'être créée à l'intérieur de chaque Cosmos la dégradation de masse en énergie est beaucoup plus rapide.

Il arrivera un moment où les deux univers seront réduits à un continuum espace-temps hypersphérique de rayon négatif, mais, de magnitude infinie. Il n'y aura plus de concentrations de masses, de "plis", c'est à dire de galaxies.

On observerait plus alors que la propagation continue et uniforme de rayonnements de même fréquence, les multiples fonctions sinusoïdales ayant été "mises en phase". Ainsi les interférences auront cessé de produire des ondes stationnaires, ou nœuds, que nos sens interprètent comme une alternance de "vides" et de "masses". Il ne subsistera alors plus qu'un océan d'ondes dont l'amplitude ira en décroissant jusqu'à la mort finale de la "paire cosmique".

DISTANCES APPARENTES ENTRE LES ASTRES ET LES GALAXIES DU WAAM.

Le cosmos est une Continuum espace-temps décadimensionnel courbé formant une hypersphère à courbure négative.

En plus de cette immense courbure universelle, il est soumis à deux autres types de courbure. Il est impossible cependant de représenter sur un dessin de telles courbures; nous allons essayer de tracer des graphismes en utilisant les moyens d'expression habituels : des crayons de couleur.

Accueillez donc avec réserve de tels dessins qui ont seulement une valeur didactique, comme un enfant terrestre doit accueillir la simple expression de Dieu au moyen du symbole triangle avec un ¦il tracé à l'intérieur.

L'image A vous indique comment nous voyons ou apprécions, nous les Ummites, un "fragment" de l'espace qui englobe deux astres quelconques (par exemple la Terre et Ummo); La ligne - - - - représente l'apparent chemin le plus court, c'est à dire un faisceau de iboaaya30 ou photons) ou bien la trajectoire de l'un de vos projectiles téléguidés.

L'image B vous indique comment ce même espace peut être courbé à travers une quatrième dimension. Ces immenses plis de l'espace varient continuellement, comme le vent peut plisser l'un de vos draps étendu au sol- et ils sont dus à l'inter-influence de notre cosmos jumeau. Il existe cependant d'autres courbures beaucoup plus petites, de très petits plis que vous pourriez identifier comme ce que nos sens appellent "masses".

FIGURES A B C .

Les galaxies, et à l'intérieur les astres, le corps humain, une pierre, ne sont que des petits creux ou courbure de l'espace à travers une quatrième "axe" dimensionnel ( Axe - - - sur figure B).

Vous pouvez observer que les scientifiques terrestres ont identifié la courbure générale de l'espace et ces petites "courbures-masses" mais qu'ils ignorent les grands plis variables que nous avons mentionné en second lieu.

Comme vous pouvez le voir, la ligne - - - de l'image B et C représente la véritable distance la plus courte (idéale pour les voyages interplanétaires) dans cet espace tétradimensionnel.

Quand le rayon de cette courbure est grand (image B) les deux lignes ont presque la même longueur et les voyages spatiaux se réalisent encore en un temps très long même en se déplaçant à des vitesses proches de celles de la lumière.

Mais si la courbure est prononcée, (image C) la ligne - - - sera sensiblement plus courte que la ligne ------ ( ligne de propagation de la lumière). Dans les images D et E vous pouvez observer deux types de lignes idéales : les lignes(---,- - - , ....) représentant la véritable ligne la plus courte(---), celle de la trajectoire de la lumière ( ) et d'autres intermédiaires.

Les iisuiw31 se caractérisent par le fait que dans cette même ligne, deux observateurs 1 et 2 constatent que le temps est synchrone. Par contre, Pour 1 et 3 situés dans les iisuiw (lignes isochrones) différentes, le temps s'écoule de manière différente.

Les lignes usdouoo (isodynamiques) représentées par ... sur l'image D apparaissent divergentes et sur l'image E, sont parallèles.

Mais cette courbure de l'espace subit des modifications " périodiques" crées par l'influence de notre univers jumeau. Aujourd'hui il peut arriver que notre Planète Ummo soit "plus proche" de la planète Terre que l'étoile a du Centaure et en fait cela s'est déjà produit plusieurs fois32.

L'image F vous aidera à comprendre cela.

Dans les conditions normales, (image F) la distance apparente a du Centaure et la Terre sera de 4.4 années-lumière. Par contre IUMMA et UMMO seront à plus de 14 années-lumière.

Mais comme l'indique l'image G, si l'espace se courbe, il peut arriver que les distances réelles varient en faveur de l'espace qui nous séparent de UMMO.

UMMOAELEWE

ALICIA ARAUJO

MADRID

Reçue le 03/04/1967

Langue : Espagnol

Nombre de copies: 1

LES BASES BIOGENETIQUES DES ETRES VIVANTS QUI PEUPLENT LE COSMOS

Souvent les hommes de la terre nous interrogent sur les aspects politiques de notre structure sociale. Présente-t-elle les caractéristiques d'un état démocratique de droit ?

Est-elle peut-être un Etat Social de droit ? S'agit-il d'une structure socialiste particulière ? Présente-t-elle les aspects classiques d'une société libérale ou, au contraire, son "échafaudage" rigide rappelle-t-il les totalitarismes de l'Allemagne d'Hitler, de l'Union Soviétique de Staline, de l'Espagne du général Franco ou la république Dominicaine de Trujillo ?

S'il n'en est pas ainsi, pourrait-elle ressembler à l'ancien Etat théocratique du Tibet ?

Mais, peut-être que le fait que Ummo soit régi par quatre individus vous donnera à penser qu'il s'agit là d'une forme particulière d'oligarchie ou de polycratie.

Dans un autre ordre d'idées, les questions peuvent s'orienter vers le niveau d'intelligence que nous avons atteint dans notre astre froid, c'est à dire le degré de développement qu'atteint notre neurencéphale dans la phase actuelle de développement évolutif de notre réseau social.

Ces deux séries de questions peuvent à première vue n'avoir rien en commun.

Mais une analyse objective et systématique apporterait non seulement un éclairage suffisant sur leur mutuelle interdépendance, mais aussi pour leur intervention correcte en révélant une étude préalable sur les véritables racines des développements sociopolitiques, psychosociaux et encéphaliques de l'Humanité de Ummo. Ces racines ne sont ni plus ni moins que les bases biogénétiques de l'évolution de tous les êtres vivants dans notre univers.

C'est pour cela que, avant de pénétrer dans un thème aussi précis et détaillé que notre organisation politique ou que l'analyse de la capacité intellectuelle qui commence à se développer dans l'embryon de l'homme au sein de l'utérus maternel, il faut absolument recouvrir à une vision globale (quoique vulgarisée) de l'ensemble des mécanismes qui régissent l'évolution.

Dans les paragraphes suivants nous vous informerons sur une série de questions qui nous paraissent fondamentales. Dans certains cas nous reviendrons sur des concepts qui sont presque familiers aux biophysiciens de la Terre, comme la structure des chromosomes nucléaires, les mutations génétiques et la base du code génétique ou de la Vie.

Mais à coté de ces concepts que vous tous, même non spécialisés en biologie, devez connaître, nous allons voir toute une série de révélations transcendantes dont vos spécialistes terrestres en Biochimie ignorent l'existence. Cela vous aidera à compléter quelques lacunes qui faisaient que certains mécanismes d'évolution étaient incompréhensibles. (par exemple : les mutations internes qui, au lieu de provoquer une dégénérescence ou une régression de l'être vivant, donnent un perfectionnement des structures somatiques).

Toutes ces révélations ont une telle importance que nous vous invitons à en faire part à vos frères biologistes de la Terre. Ce paragraphe peut leur servir pour organiser, pour orienter leurs recherches dans le domaine de facteurs extrêmement importants que nous allons tenter de vous expliquer.

Avant de définir les bases biogénétiques, vous pourriez nous poser cette dernière question :

Serait-il possible que les constitutions nationales de la Terre soient modifiées si on adoptait à leurs structures celles de Ummo, les bases sociales de notre Humanité, nos coutumes, notre mode de vie, notre industrialisation et d'autre facteurs qui caractérisent l'espèce humaine de Ummo ?

Notre réponse objective et parfaitement analysée est la suivante :

MAINTENANT : ABSOLUMENT PAS !

D'ailleurs il n'est pas nécessaire d'en expliquer les raisons, n'importe quel homme terrestre intelligent serait tout à fait capable d'arriver à la même conclusion.

Cette affirmation peut s'avérer gênante pour la sensibilité et l'amour propre des terriens : cette question serait aussi ingénue que si on envisageait la possibilité qu'un enfant en bas âge puisse élaborer un projet de missile téléguidé. Cela semblerait vouloir dire que les frères de Ummo ont un concept péjoratif vis à vis de l'homo sapiens de la planète Terre et qu'ils vous considèrent comme de simples enfants par rapport à eux.

Mais cette susceptibilité n'est ni raisonnable ni justifiée, car notre attitude envers vous n'est pas du tout péjorative, elle est toujours imprégnée d'un profond respect, étant donné que vous vous trouvez dans une phase du processus évolutif moins avancé dans le temps que nous.

Quand nous nous référons à la maturité physique d'un homme, c'est à dire à l'état que vous appelez période adulte, vous ne devez pas oublier que nous nous référons au cadre de référence d'un macro-groupe planétaire.

Il s'agit donc d'une référence toute relative. L'adulte possède un psychisme différent de celui de l'enfant ou de l'adolescent de ce groupe. Les réactions primaires d'une panthère adulte sont différentes de celles de son petit. N'oubliez pas que l'homme terrestre actuel, tout comme l'homme de Ummo, sont des êtres en continuel processus évolutif. Les cadres physiques et historiques que nous avons connu sur Ummo sont très différents de ceux de la planète Terre. Ceci est naturel si vous tenez compte de l'environnement géologique, atmosphérique, radioactif, gravitationnel, magnéto-électrostatique et chimique qui accuse sur Ummo des différences quelques fois importantes par rapport à votre Planète.

N'oubliez pas par exemple, qu'une plus grande protection atmosphérique nous a protégé de l'action dégradante de mutations extérieures, provoquées par les radiations cosmiques, et que le degré de dégénérescence de certains phylum à été moindre et les variations raciales presque inexistantes.

Tous ces facteurs donnent des caractéristiques particulières à chaque macrogroupe social planétaire associés à des environnements écologiques différents, même si la structure somatique des hommes est similaire pour toutes les planètes habitées par des êtres doués de raison. Notez aussi que la période entre l'hominisation des anthropoïdes précurseurs sur notre Ummo et l'époque présente a été beaucoup plus importante que son équivalent t sur la planète Terre.

Dans ces conditions il n'y a rien de surprenant à ce que notre degré de civilisation soit plus avancé que celui de la Terre.

Vous savez que les organismes se développent progressivement grâce à une série de facteurs que vous connaissez en partie. Les biologistes terrestres attribuent ces changement évolutifs, capables de transformer un anthropoïde en un homme, aux radiations extérieures et à la sélection du milieu. Toute mutation d'un gène donnera lieu ensuite à un changement structural de l'organisme. Mais ceci est une vérité incomplète avec certains éléments erronés.

Nous avons découverts les lois biogénétiques et les vrais facteurs qui régissent l'évolution de la vie dans l'univers.

Vous savez que tous les tissus animaux et végétaux sont formés de millions de cellules. En employant la terminologie de la Terre, nous vous rappelons que dans ces cellules il y a quatre éléments ou parties importantes.

Une masse complexe appelée protoplasme.

Une masse centrale appelée noyau.

Une membrane qui entoure la cellule.

Une membrane qui entoure le noyau.

Un modèle didactique de cellule peut être représenté par l'œuf d'un oiseau. Le blanc représenterait le protoplasme, le jaune : le noyau et la membrane serait représentée par la coquille.

Ce modèle est cependant très grossier car, par exemple, la membrane cellulaire est beaucoup plus complexe qu'une simple coquille. Vous avez découvert qu'au sein du noyau cellulaire se trouvaient des structures filamenteuses appelées chromosomes. Ces filaments complexes revêtent une grande importance car ils enferment une partie du mystère de la vie. Mystère que nous avons éclairci il y a bien longtemps.

En effet, chaque fibre chromosomique est porteuse de modules capables d'emmagasiner les caractères de l'hérédité que vous appelez gènes

Une comparaison grossière pour les non initiés en biophysique pourrait consister à comparer les chromosomes avec une bande de papier perforé selon ce code et qui représenterait le texte complet de ce message.

Ce message porté dans les chromosomes n'est rien d'autre que les instructions pour que le fœtus contenu dans la matrice puisse posséder des traits qui vont le différencier de ses autres frères. Chaque gène représente un caractère défini : La couleur bleue de l'iris de l'œil; la forme du rectum ou la pigmentation

Le chromosome dicte les ordres qui vont faire que l'être vivant qui en sera porteur sera différent d'une colombe ou d'un reptile.

Si un agent étranger, un plomb de chasse par exemple, faisait une nouvelle perforation sur la bande de papier, une de ses lettres serait altérée.

Il se peut alors que tout le sens du message en soit sensiblement altéré. De même un faisceau de radiations (rayons x, neutrons rapides, électrons etc ...) par son incidence sur le chromosome pourrait l'altérer jusqu'à un tel point que le nouvel enfant de cet être vivant pourrait naître avec les yeux sombres ou même sous forme de monstre.

Les spécialistes de la terre savent tout cela et ils connaissent aussi la structure intime du code génétique d'ailleurs beaucoup plus complexe que notre exemple de bande perforée.

Avant de continuer, vous pourrez trouver dans notre appendice n°1 une sorte de sommaire sur ces chromosomes. Les conclusions des biologistes terrestres sur les chromosomes ne différent guère du concept que depuis de nombreux années nous avons au sujet du chromosome, sauf en ce qui concerne les chaînes protéiques et leur fonction dans le chromosome, domaine où vous commettez quelques erreurs.

Lisez l'appendice 1.

 

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Aucune dose de radiation, aussi faible soit-elle, n'est pas sans produire des effets et présenter un degré de probabilité de provoquer une mutation, souvent mortelle, et c'est pour cette raison que nous ne comprenons pas l'inconscience de certains gynécologues terrestres qui soumettent les femmes enceintes à un procédé de radioscopie ou de radiographie sans prendre la moindre précaution.

S'il ne se produisait jamais de mutations dans les chromosomes les êtres vivants continueraient à perpétuer leur structure durant des millions d'années. L'évolution ne serait pas possible sur aucune planète. Un mollusque répéterait sa morphologie de génération en génération sans jamais se transformer.

Mais les biochimistes terrestres se posent la question suivante : comment les mutations (ces phénomènes accidentels qui modifient le code génétique) font-elles pour se produire toujours dans un sens positif (orthogenèse), en perfectionnant les espèces, en faisant progresser leur morphologie, leur système nerveux ou leur organes capteurs de stimulations physiques, en perfectionnant l'ensemble des mécanismes organiques de génération en génération et ce chaque fois qu'une mutation se produit ?

Nous allons prendre une comparaison : si les radiations et leur action génétique peuvent être comparées aux effets d'une balle sur une cible (la cible étant le chromosome), nous pouvons alors imaginer un tireur faisant feu sur les colonnes du Parthénon en Grèce. Pouvons nous supposer alors que les impacts des balles, au lieu d'enlaidir la sculpture, puissent faire au contraire dans la pierre de beaux motifs et d'élégantes caryatides sur les chapiteaux ? Comment se fait-il que le processus d'encéphalisation de l'homme aille en s'améliorant et que de futures générations d'hommes jouissent d'une écorce cérébrale plus perfectionnée, que notre esprit soit capable de résoudre des problèmes mathématiques mentalement sans recourir à des algorithmes auxiliaires comme le faisaient nos ancêtres ?

Cela est-il seulement du à un bombardement, au hasard, de neutrons ou de deutérons ?

Est-ce parce qu'un noyau d'hélium altère, dans une molécule d'ADN, la position d'une molécule de thymine ou de guanine, alors qu'ils devraient surtout provoquer une aberration génétique et donc créer un être monstrueux aux bras atrophiés ou sans poumons !

Nous devons à notre scientifique AOYOO 221, fils de AOYOO 217 d'avoir découvert le mystère de ce processus biogénétique.

On avait découvert depuis longtemps que dans l'encéphale de l'homme il y avait des atomes de krypton (un gaz noble que vous connaissez) et on put révéler la transcendance de cette découverte. Il s'agissait tout simplement de ce que nous appelons le troisième facteur de l'homme, que vous ne connaissez pas et qui exerce la fonction de trait d'union entre l'âme et le corps des hommes.

Dix huit mois auparavant, INNAI 3, fils de INNAI 2 en réalisant des expériences de fécondation en laboratoire, avec des spermatozoïdes d'un anthropoïde ressemblant au singe terrestre) sur des ovules de femelle humaine, avait pu vérifier la position spatiale des atomes composant un sucre que les chimistes terrestres appellent désoxyribose. Les molécules de ce sucre se trouvaient à l'intérieur du noyau de l'ovule de la femme.

Il fut stupéfait de découvrir la présence de nombreux atomes de krypton

.

Fig. 1

Ceux-ci se trouvaient aux extrémités de la chaîne hélicoïdale de l'acide désoxyribonucléique en formant plusieurs paires (Fig. 1) et constituaient au total 86 ensembles diatomiques, qui tournaient en orbite commune et dont les plans orbitaux, sensiblement parallèles, étaient sur un axe commun (l'axe A-B sur la figure 1).

Cet axe décrivait en même temps un mouvement vibratoire harmonique dont la fréquence et l'amplitude étaient fonction de la température (0,2 Mégacycles pour une température de 35° centigrades terrestres).

On n'avait pu jusqu'à présent détecter de telles séries ordonnées d'atomes de gaz krypton que dans les cellules germinales de l'homme et chez les animaux pluricellulaires, mais plus tard la découverte fut étendue au reste des cellules.

Comment se fait-il que nous n'ayons pas découvert avant ces atomes ? Il faut tenir compte du fait que même s'il s'agit de 86 atomes, ces chiffres sont infimes pour pouvoir être facilement contrôlés et détectés.

Souvenez-vous que dans un millimètre cube de gaz krypton très raréfié on peut compter statistiquement jusqu'à un chiffre de l'ordre de 109 atomes libres.

La première hypothèse de notre scientifique fut d'identifier ce krypton avec le troisième facteurs de l'homme, déjà cité. Mais à sa grande surprise il ne trouva aucun symptôme de codification électronique dans ses niveaux énergétiques subatomique.

Les études durèrent pendant 9 années jusqu'à ce que AOYOO commence ses recherches.

Lui-même avait formulé au début une hypothèse qui s'est effondrée; mais il eut la gloire de découvrir enfin la véritable signification de la fonction de cette série de 86 atomes de krypton, que nous nommons baayioduu.

LA FONCTION BIOGENETIQUE DU BAAYIODUU

Au début AOYOO 22I était convaincu que ces atomes de krypton étaient inactifs dans les cellules sexuelles de tous les êtres vivants. Il pensait que ces atomes étaient la source à partir de laquelle ils migreraient, dans les futures générations, vers l'encéphale ou cerveau pour former le troisième facteur de l'homme. Pour démontrer la viabilité de son hypothèse il prit des cellules germinales masculines (spermatozoïdes) de 134 espèces de vertébrés pour effectuer une analyse détaillée.

La stupeur des spécialistes qui aidaient AOY00 22I fut extraordinaire quand ils réalisèrent l'analyse de la distribution électronique de ces atomes de krypton. Comme vous le savez, les électrons occupent dans chaque niveau subatomique des positions instantanées dont la fonction est régie par le hasard. Il existe un principe d'indétermination suivant lequel chaque électron se situe en des points distincts sans être régis par aucune loi.

Mais dans les atomes en question, les positions étaient évidemment régies par un synchronisme déconcertant. Les atomes homologues dans les chaînes d'atomes de krypton des différents spermatozoïdes présentaient une distribution semblable et synchronique.

Ils ressemblaient à des pendules qui fonctionnaient à l'unisson, comme s'ils étaient liés par d'occultes émissions de radiation qui stimulaient un tel comportement ou comme si un mystérieux phénomène de résonance obligeait tous les électrons à être régis par le même modèle.

On pouvait peut-être penser que la proximité des cellules en train d'être étudiées était responsable de cet effet de résonance. Mais par la suite on découvrit que tous les êtres vivants de Ummo se comportaient de la même manière vis à vis de cette structure. (beaucoup plus tard nous avons dû reconnaître que ce phénomène est cosmologique; la théorie et l'expérience l'ont définitivement confirmé). Ainsi, par exemple, des êtres vivants d'autres Planètes présentaient le même phénomène.

En 1951 nous avons pu vérifier une fois de plus l'universalité du principe, en étudiant des cellules humaines des hommes de la Terre. Le synchronisme avec les atomes des structures des atomes des hommes de UMMO et de ceux d'autres planètes était parfait.

Mais vous ne devez pas être surpris qu'il en soit ainsi. Cela vous paraîtra logique quand nous vous expliquerons dans le texte suivant la véritable fonction de cette structure.

Vous comprendrez alors que vous êtes encore très loin d'avoir atteint la compréhension complète des intimes mécanismes qui régissent la vie.

Et nous-mêmes, nous n'y sommes pas encore arrivés malgré cette découverte transcendante.

Vous comprendrez que le code génétique enfermé dans l'acide désoxyribonucléique n'est qu'un échelon de cette chaîne de facteurs qui expliquent le comportement de la matière animée par la vie.

APPENDICE 1

Un chromosome est une structure en forme de filament qui se trouve dans le noyau de la cellule à partir de l'une de ses phases de reproduction et à partir d'un composant que vous appelez chromatine. Sa structure est complexe; agrandie par nos équipements de visualisation gravitationnels, elle se présente comme une longue grappe d'atomes.

Nous utiliserons votre nomenclature car les véritables composants sont connus par les biologistes terrestres.

Acide désoxyribonucléique (ARN) [Erreur, en fait : ADN N.D.T.]

Acide ribonucléique (ADN) [Erreur, en fait : ARN N.D.T.]

Histones

Protamine

Protéines Spéciales

L'acide désoxyribonucléique (ARN) [Même erreur Note de l'opérateur ayant effectué la saisie] porteur du code programmé des gènes est très important. Les informations qu'il contient "dictent" réellement les ordres qui serviront pour matérialiser les traits caractéristiques de chaque animal ou plante.

L'ARN [Même erreur Nd Infor. de Saisie] présente une structure spatiale de forme hélicoïdale (double hélice).

Fig. 2

Ses composants les plus importants sont :

L'acide phosphorique

Le sucre désoxyribose

L'adénine (nucléotide)

La thymine (nuclééotide)

La cytosine (nucléotide)

La guanine (nucléotide)

Ses composants basiques sont enlacés de la manière suivante :

 

 

Fig. 3

et forment une fraction élémentaire de la double hélice précitée. Vous pouvez remarquer que les situations relatives des quatre derniers composants (adénine, thymine, cytosine et guanine) s'alternent d'une façon apparemment capricieuse.

Mais c'est précisément cette distribution des quatre facteurs symboliques du code qui permet de porter le message. Chaque série de quatre bandes ou paires porte à cet endroit un signe [ apparemment manuscrit trop petit pour être scanné et qui ressemble à une échelle couchée à l'horizontale. Désolé. Nd Infor de Saisie] et peut représenter un symbole [à cet endroit il y a un deuxième signe inscannable et qui ressemble au lettres SK collées. Nd Infor. de Saisie] ( [ici se trouve le signe précédent Nd Infor. de Saisie] = gène) programmateur de protéines. (ce n'est qu'un symbole génétique parmi tant d'autres.)

Comment ce système de programmation peut-il servir à fabriquer des protéines ?

Le processus n'est pas tout à fait inconnu de vous : deux chaînes d'acide ribonucléique (ADN) [Même erreur que précédemment Nd Infor de Saisie] dont les structures ressemblent à celle du désoxyribonucléique, même si elles sont moins complexes.

Fig. 4

O [Ce O a sans doute un rapport avec la FIG. 4 ? Nd Infor de Saisie] symbolise la liaison ribose qui le distingue du désoxyribonucléique.

Elles ont des fonctions différentes.

Premièrement il faut distinguer deux types de chaînes ribonucléique.

La première B est un calque du message chiffré de l'acide désoxyribonucléique.

La seconde C est porteuse d'un aminoacide (souvenez-vous que les aminoacides sont de véritables modules ou liaison de protéines).

En fait le processus est beaucoup plus complexe car y interviennent aussi des ribosomes, des enzymes et un facteur que vous ne connaissez pas. Nous essayerons de le schématiser en employant des métaphores ou des images plus compréhensibles pour les novices en chimie biologique.

1° Phase :

Dans le chromosome préexiste (depuis la première mutation) une séquence de symboles codés en fonction de la situation des nucléotides dans l'acide désoxyribonucléique. Nous symbolisons ceci avec une bande codifiée en Morse Terrestre. (Conservée dans le bureau d'un directeur d'usine). [Métaphore précitée N.D.T.]

 

_Fig. 5

2ƒ Phase :

Dans le noyau de la cellule se forme une chaîne d'acide ribonucléique, calquée sur le précédent. Cette chaîne passe au protoplasme de la cellule à partir du noyau en portant le message. Vous pouvez imaginer qu'il s'agit d'une copie de la bande précédente qu'un ingénieur a réalisé dans le bureau précédemment cité et qu'il amène dans l'atelier de fabrication. [Suite de la métaphore N.D.T.]

 

_Fig. 6

3ƒ Phase :

De plus, dans le cytoplasme se trouve une série d'aminoacides d'un type différent. Il ne faut pas oublier qu'une molécule protéinique est composée par un ensemble de différents types de composants. Une chaîne protéinique se distinguera d'une autre précisément par l'agencement et l'ordre de ces acides aminés.

Chaque aminoacide est codé avec un symbole clef de Trois Signes (qui comprend le code enfermé dans l'ADN). Ensuite sur la chaîne ou moule acidoribonucléique, se disposeront en s'encastrant les seuls aminoacides dont le chiffre de code correspond au message.

 

fig. 7

 

Fig. 8

Les chaînes protéiques ainsi composées donnent forme à la structure de chaque être vivant. Chaque animal ou plante a été fabriqué en obéissant aux ordres codés dans le chromosome matrice.

FIN DE L'APPENDICE

Nous avons réalisé cet appendice pour vous expliquer un processus qui est presque connu par vous.

Il reste donc à analyser comment se codifie les ordres dans le chromosome.

Nous avons vu que les permutations mathématiques des quatre nucléotides adénine, thymine, cytosine et guanine, suffisent en partie pour codifier les caractères héréditaires.

Que se passe-t-il si une chaîne du hélicoïdale d'acide désoxyribonucléique rencontre un faisceau de radiation (par exemple des neutrons).

 

Fig. 9

L'impact, s'il n'y a pas rupture du chromosome, peut entraîner au minimum une altération de l'ordre des nucléotides. Il change alors le sens d'interprétation de ceux-ci et on dit que s'est produit une mutation.

Mais toutes les mutations ne sont pas provoquées par radiation incontrôlée venant de l'extérieur (rayons cosmiques, explosion d'arme nucléaire, etc...).

Au contraire, de nombreuses mutations sont provoquées dans l'individu même par un mécanisme que vous ne connaissez pas.

Ainsi, par exemple, une espèce de reptiles, comme les lézards peut vivre des milliards d'années dans une zone marécageuse jusqu'à ce qu'un jour se produise une mutation par laquelle la nouvelle espèce de lézards naît pourvue de grandes membranes palmées qui lui permette de nager commodément dans l'eau.

Que s'est-il passé ?

Nous vous conseillons de suivre dans le paragraphe suivant cette passionnante explication consistant à spécifier la fonction qu'adopte dans ce processus la série de 86 paires d'atomes de krypton découverte par nous.

ALICIA ARAUJO

MADRID

Reçue le 17/04/1967

Langue : Espagnol

Suite des "BASES BIOGENETIQUES DES ETRES VIVANTS QUI PEUPLENT LE COSMOS"

Dans notre dernier rapport nous vous avons révélé l'existence d'un facteur encore inconnu de la biochimie terrestre, que nous avons appelé BAAYIODUU. Il est composé de 86 atomes doubles de krypton (l'expression 'atome double' serait incorrecte pour un spécialiste terrestre, mais il faut tenir compte des difficultés de traduction quand il faut transcrire nos mots scientifiques).

Par exemple l'étymologie de notre phonème NIIO AA qui signifie la même chose qu'atome est très différente. Non seulement ses racines n'ont rien à voir avec les racines grecques (atome signifiant indivisible) mais de plus ce mot NIIO AA nous sert aussi pour parler d'une molécule chimique ou d'un petit groupe d'atomes non liés entre eux.

Une telle confusion est issue de conceptions physiques différentes car nous, nous concevons les particules subatomiques comme de simples changements d'axes dans un réseau pluridimensionnel, liées à une fonction probabilistique. Ainsi quand de telles entités sont en relation, nous appelons cette interrelation à un niveau microphysique NIIO AA.

Ainsi par exemple, une paire formée par un hypéron sigma et un proton au sein du noyau atomique, recevra aussi le nom de NIIO AA. Le même noyau recevra le nom de NIIO AA ainsi que l'interaction proton-électron. Pour différencier le type de NIIO AA que nous sommes entrain d'étudier, nous mettrons un chiffre codé devant le phonème.

Ainsi quand deux atomes exercent une fonction spécifique différente de celle des autres atomes contenus dans l'environnement, ils recevront aussi la dénomination de NIIO AA même si de tels atomes ne sont pas composés dans une molécule à l'aide d'une liaison chimique.

C'est le cas des paires de krypton dans le BAAYIODUU, des deux atomes liés à l'axe, l'un d'eux codifie l'information stéréotypée du code biogénétique.

Exprimé en termes plus didactiques : il enferme un message qui lui a été soumis depuis l'origine de l'Univers (nous pouvons démontrer que l'univers n'est pas cyclique33). C'est un peu comme si un dictionnaire terrestre, ou un manuel contenait, cataloguées, toutes les formes possibles d'êtres vivants compatibles avec les lois biogénétiques universelles.

L'autre atome est dynamique et possède une double fonction que nous expliquerons plus tard.

La première question que vous pourriez formuler est celle-ci : Comment la cellule reçoit l'information concernant le milieu extérieur ? C'est l'un des aspects les plus importants du dynamisme cellulaire. Prenons un exemple :

Choisissons un être vivant qui vous soit familier : le crabe. Vous savez que l'une de ses espèces très courante sur les côtes Américaines a une coloration bleue due précisément à la couleur de certaines roches recouvertes d'algues verdâtres-bleuâtres. Quel a été le processus qui a permis à cette espèce de crustacés d'obtenir cette coloration ?

Si cette variété de crabes avait été noire ou brune, elle posséderait moins de moyens de défense face à ses ennemis car ils pourraient facilement distinguer l'animal par son contraste avec le milieu chromatique qui l'entoure.

Le camouflage de la couleur lui permet au contraire de parfaitement se défendre sur ce terrain. Il en est de même avec les caméléons de la Terre, ou sur Ummo avec notre OERUU IIOSSAUUIGAA, vertébré qui peut se fondre parfaitement avec les roches couvertes de lichens jaunâtre très abondant dans une région volcanique.

Une multitude d'insectes qui vous sont connus adoptent des formes de branches, de pailles, de feuilles qui leur permettent un mimétisme absolu et défensif sans lequel l'espèce disparaîtrait.

Mais vous vous êtes sûrement souvent demandé comment la NATURE a pourvu ces organismes de telles défenses.

Ni l'hypothèse de la sélection naturelle des spécialistes en génétique terrestre, ni les hypothèses concernant la mutation provoquée par les radiations extérieures, ne peuvent expliquer un fait d'une telle importance.

Que s'est-il donc passé pour que se produise ce phénomène si surprenant de la coloration bleuté de ce crustacé?

En premier lieu, nous vous indiquons que ce sont par les deux voies d'information que possède une cellule :

- Un canal chimique.

Un canal radioélectromagnétique

 

Ainsi, tout être organique complexe, tel l'homme, possède une série d'organes appelés sens par les terrestres, qui le mettent en contact avec le monde extérieur grâce à l'information captée sous forme d'ondes. La cellule a aussi des moyens d'information qui lui permettent d'être en relation avec le milieu extérieur par l'intermédiaire de sa membrane compliquée.

Ces moyens sont, en premier lieu, les fréquences électromagnétiques de toutes les longueurs d'onde. Cela va des très basses fréquences, correspondant à des longueurs d'ondes de plusieurs kilomètres aux vibrations de haute énergie et de très haute fréquence que vous appellerez improprement rayons cosmiques.

En second lieu, la cellule choisit à travers sa membrane de laisser passer certains composées chimiques. Un peu comme si nous les hommes nous utilisions pour communiquer entre nous, un langage codé dans lequel au lieu d'utiliser les vibrations de l'air, c'est à dire des sons, nous utilisions des aliments et en mastiquant nous comprendrions la signification du message.

Quand l'être vivant est simplement unicellulaire, l'information du monde qui l'entoure arrive directement par ces deux voies.

Des millions de messages radioélectromagnétiques issus d'autant d'autres sources d'émission arrivent à son cytoplasme et à son noyau. (tous deux se comportent comme des récepteurs de telles fréquences).

Ces sources sont très diverses et presque toutes se trouvent dans l'univers.

Dans le cas de la Terre le soleil est une source importante de ce type de radiations.

Jupiter vous envoie par exemple fréquemment des trains d'ondes de longueur décamétrique, de même que des radiosources localisées par les radioastronomes terrestres, qui vous sont si familières qu'il est inutile de les citer ici.

Bien que captées par la cellule, de nombreuses fréquences parmi celles-ci ne sont pas mémorisées. Mais il existe une fréquence qui a une importance transcendante pour les cellules des tissus vivants de tous les êtres du Cosmos. Les terrestres en connaissent l'existence mais ne se doutent pas de son importance.

Nous faisons allusion à la fréquence correspondant au rayonnement électromagnétique correspondant à la longueur d'onde de 21,106 centimètres, émise par de grandes nébuleuses d'hydrogène neutre qui, dans le cas de notre Galaxie, se trouve presque toutes concentrées dans le plan galactique équatorial.

Les cellules de tous les êtres vivants de notre Galaxie (et par supposition celles des autres Galaxies) reçoivent ces trains d'ondes de l'hydrogène; mais ce quelles mémorisent réellement ce ne sont pas les séquences rapides, c'est à dire les variations acycliques de courte période.

La cellule ne se souviendra pas par exemple des variations rapides (A sur la figure 10) de l'intervalle d'un an mais, au contraire, elle se souviendra des variations accusées par intervalles réguliers de l'ordre d'un millier d'années terrestres (période seuil mesurée par nous : = 877,533 années terrestres (B sur la figure 10)

Fig. 10

Comme une cellule a une période de vie très réduite (les cellules nerveuses peuvent vivre une centaine d'années terrestres, pendant que les hématies du sang atteignent à peine 130 jours terrestres). Le message est mémorisé par de nombreuses générations consécutives. (Vous pouvez imaginer un langage si lent que pour capter le mot SOUFFRE, il faut la collaboration depuis le bisaïeul d'une famille jusqu'à son arrière petit-fils.)

C'est ainsi qu'apparaît un véritable processus d'hystérisis dans la cellule qui de génération en génération va accumuler une information radioélectrique convenablement mémorisée et codée.

Les cellules appartenant au tissu épithélial du corps humain peuvent contenir, sous forme codée, toutes les variations accusées sur la planète Terre des champs électromagnétiques de source sidérale et ce depuis l'apparition de la vie sur cet astre.

Mais il est important de vous dire quel est le véritable récepteur de ces fréquences, récepteur qui n'a pas besoin de l'aide des Valvules de vide, ni des fonctions de l'état solide des transistors ou diodes de Silice ou germanium terrestres, ni de condensateurs ni de résistances comme les récepteurs terrestres.

Ce récepteur est tout simplement l'EAU contenue dans le Cytoplasme de la Cellule et dans son noyau.

La structure moléculaire de celle-ci la rend apte à capter de telles ondes même si ses longueurs d'onde sont beaucoup plus grandes que celles de ses dimensions moléculaires.

ALICIA ARAUJO

MADRID

Reçue le 24/04/1967

Langue : Espagnol

Suite des "BASES BIOGENETIQUES DES ETRES VIVANTS QUI PEUPLENT LE COSMOS"

Dans les documents précédents, nous avons fait un résumé de la fonction de réception et de codage des cellules. Cependant nous devons vous avertir qu'une étude complète des procédés intracellulaires ne peut être faite seule sans qu'elle perde sa valeur scientifique.

Pour cela notre objectif est de vous informer au niveau de la divulgation scientifique sur les avances obtenues par nous dans le champ de la biologie.

Il faut que ce point soit bien clair. Si malgré le fait que la rédaction des documents ait été réalisée en tenant compte du niveau moyen culturel des composants de ce groupe, certains parmi vous trouvent des difficultés à la compréhension de certains concepts scientifiques.

Comment pouvons nous dicter ces notes en tenant compte de la terminologie et en nous appuyant sur une formulation chimico-mathématique plus appropriée pour un biologiste terrestre que pour des hommes dont la profession, sauf certain cas isolés, reste marginale par rapport à ces études ?

C'est pour cela que notre mission est de vous informer sur des principes que nous jugeons transcendants. Mais il existe une difficulté évidente. Pour vous décrire l'existence de certains facteurs comme le BAAYIODUU, nous devons citer des concepts et des facteurs qui sont familiers aux techniciens terrestres, comme le code génétique contenu dans les chromosomes.

Mais certains parmi vous n'ont pas eu l'occasion de connaître les dernières découvertes de la biochimie terrestre. Nous faisons donc attention en désignant aux profanes en sciences biologiques les concepts qu'ils connaissent sur terre par rapport à ceux connus par d'autres civilisations extraterrestres.

D'autre part il est utile de préciser qu'il faut utiliser pour ceux d'entre vous qui n'ont pas une connaissance profonde en mécanique quantique des comparaisons qui ont uniquement une valeur uniquement pédagogique.

Ainsi quand nous disons que dans le BAAYIODUU, les atomes de krypton tournent par paires en orbites elliptiques ou quand nous nous référons aux "sauts" électroniques au sein d'un niveau énergétique ou subcouche atomique, nous utilisons un langage symbolique.

Vous devez tenir compte que toute la structure de la mécanique quantique créée par les Physiciens de la Terre est une véritable recherche de la perfection qui n'a pas de base réelle. Par exemple nous allons vous citer un concept qui est familier aux physiciens terrestres : le spin de l'électron.

Vous êtes, à cause de l'état embryonnaire de vos recherches, incapables de donner une explication satisfaisante de l'effet Zeeman. Vous créez alors le concept de moment angulaire du spin et vous construisez un modèle mathématique sur une hypothèse aussi fragile.

Nous vous signalons que c'est cette fausse conception qui a retardé, au niveau de la physique terrestre, l'élaboration d'un modèle atomique plus près de la réalité. Ce que vous appelez spin est très différent de la définition de vos mathématiciens.

En effet : si vous considérez un réseau spatial de N dimensions, la déformation en deux axes axiaux [? NdT] orientés orthogonalement et qui se coupent en un ibozo uu (point spatial) donnera lieu à un effet qui, dans le cas que vous appelez champ électrostatique - champ magnétique, invite les spécialistes de votre Planète à le représenter par un vecteur et à lui assigner un numéro quantique. C'est un peu comme si quelqu'un contemplait d'une lointaine montagne le pique-nique d'une famille et qu'il confondait le drap étendu au sol avec la jupe d'une excursionniste assise contre celui-ci, pour en faire un unique vêtement.

Nous vous disons tout cela pour que vous preniez conscience des difficultés que nous rencontrons quand nous vous décrivons un concept scientifique. Si nous utilisons le langage scientifique terrestre, nous travestissons la vérité car de telles hypothèses terrestres sont viciées à l'origine et si nous avons recours au chemin logique qui consiste à vous expliquer au préalable vos erreurs ou les idées inexactes que vous vous êtes forgées, il faudrait alors une grande quantité de pages dactylographiées.

Et même si le panorama n'était pas déprimant, beaucoup parmi vous ne connaissent même pas de telles hypothèses terrestres car ils jugent plus intéressant de se soumettre au lavage cérébral de la Télévision que de se former à ces disciplines scientifiques.

...................................

Nous vous disions dans le document antérieur que la cellule est capable de recevoir une information grâce à deux voies :

- Radioélectrique

- Chimique.

Le processus par lequel un crustacé informe ses cellules germinales sur la nature du milieu qui l'entoure est très complexe et nécessiterait une autre série de rapports.

Pour résumer nous vous indiquerons que le Crabe déjà cité captera grâce à ses yeux les stimulations lumineuses de la coloration des roches ( vert-bleuté). Ceci provoque une série d'altérations métaboliques (c'est à dire biochimique), immédiatement les stimuli codés sous forme de courant nerveux affectent les organes de son système nerveux embryonnaire. Dans ce cas ce sont les niveaux de Potassium et de Nitrogène qui s'altèrent de manière telle que la cellule est informée des conditions qui règnent à l'extérieur à partir du plan optique.

A travers la membrane cellulaire l'équilibre de transférence ionique est altéré et le métabolisme cellulaire subit une série de modifications qui vont du cytoplasme jusqu'au noyau.

Des altérations se produisent au niveau des subcouches les plus superficielles des atomes d'oxygène qui composent les molécules d'eau intracytoplasmique en produisant automatiquement des variations quantifiées du champ gravitationnel électronique.

Nous allons un peu expliquer cela pour ceux qui ne sont pas forts en physique.

Vous savez que l'un des attributs de l'électron est la masse. Quand la masse de l'électron décrit un mouvement vibratoire harmonique, elle crée dans certaines conditions des ondes gravitationnelles avec une perte d'énergie équivalente. Dans ces conditions l'électron disparaît pour se transformer en ce que vous appelleriez une autre particule subatomique.

(Une telle subparticule vous est inconnue et il n'est pas nécessaire de la désigner par un nombre, comme il n'est pas nécessaire non plus de donner un vocable à chacun de l'infinité des angles que forment deux lignes droites.)

Ce phénomène est inconnu des scientifiques terrestres. En réalité l'électron se dégrade en émettant de l'énergie quantifiée sous forme gravitationnelle. [Cette dernière phrase est sous toutes réserves car pratiquement illisible N.D.T.].

En fait (selon la conception vérifiée de notre physique) il subit une nouvelle orientation de son axe et cela modifie la structure du réseau N dimension qui l'entoure.

Exprimé clairement : certains atomes d'oxygène composants de l'eau contenue dans le cytoplasme cellulaire, subissent une excitation dans leurs couches orbitales externes.

Les électrons en vibrant émettent des ondes de type gravitationnel qui disparaissent par la suite, un peu comme si un émetteur de radio terrestre devait brûler ses propres équipements pour obtenir l'énergie nécessaire pour envoyer l'émission.

Ces ondes gravitationnelles ont une énergie beaucoup plus faible que les ondes radio que vous connaissez (de l'ordre de 10-39). Mais ce champ gravitationnel altéré provoque un effet de résonance dans les électrons de l'un des atomes de chaque paire qui compose le BAAYIODUU, qui est l'atome dynamique.

Autrement dit celui-ci agit comme un récepteur capable de détecter les ondes gravitationnelles émises par l'oxygène cytoplasmique et est capable d'enregistrer le message comme s'il s'agissait d'un magnétophone terrestre.

Quand un électron s'associe avec un quantum gravitationnel (appelé par les terrestres graviton) une telle association peut donner lieu à un autre électron avec modification de phase et de position orbitale et à une nouvelle subparticule qui se dégrade par la suite en se subdivisant en deux autres de plus.

C'est ainsi que les électrons de l'atome de krypton sont "informés" (nous utilisons le langage de vulgarisation) que dans les environs du lieu où se trouve le Crabe de notre exemple, la coloration dominante est bleutée.

Mais nous voulons expliquer à la femme terrestres Alicia Araujo que le mode avec lequel a été capté la véritable nature du phénomène décrit dans les documents antérieurs n'est pas du tout incorrect.

Seule la formulation a été réalisée d'une manière quelque peu primitive.

Nous signalons avant tout qu'il n'y a pas qu'un seul atome qui codifie toutes les formes possibles d'êtres vivants de l'univers mais 86 atomes de krypton que nous appelons décodeurs.

Leurs électrons, en occupant à chaque instant des milliers de milliers de positions différentes (ce chiffre tend en réalité vers l'infini), sont capables de condenser cette énorme information.

Dans des documents à venir vous comprendrez mieux toute la fonction du BAAYIODUU.

UMMOAELEWE

ALICIA ARAUJO

MADRID

Suite des "BASES BIOGENETIQUES DES ETRES VIVANTS QUI PEUPLENT LE COSMOS"

Cette période actuelle est critique pour nous et nous n'avons pas pu dicter au mécanographe la suite du texte en question; de plus, nous ne sommes pas sûrs de pouvoir continuer à le faire prochainement.

Tout dépendra des instructions de la sœur qui est le chef de notre expédition. Nous pouvons vous en donner partiellement la raison dans la mesure où la suite de la demande de votre frère Fernando Sesma Manzano, nous avons décidé d'envoyer un texte aux membres de ce groupe.

Nous vous en avions parlé il y a déjà quelques mois et maintenant nous vous le confirmons officieusement.

L'arrivé sur la Terre) de trois de nos vaisseaux de forme lenticulaire, avec lesquels nous réalisons nos voyages, est imminente. Et ce dans une période comprise entre le 30 Mai et le 3 juillet [1967 N.D.T.].

La conversion de dimensions, c'est à dire "l'arrivée physique" des trois vaisseaux aura lieu probablement dans les pays suivants :

Bolivie ( zone de Oruro )

Espagne ( zone de Madrid )

Brésil ( près de Santo Angelo )

Mais les raisons du choix de ces régions ont été indiquées dans une triple note envoyée à d'autres membres du groupe. De plus nous avons envoyé des notes similaires aux autres groupes terrestres qui sont en contact avec nous ainsi qu'à six correspondants d'Angleterre, de France, des Etats-Unis et de Tchécoslovaquie.

Nous vous supplions affectueusement de ne pas communiquer le contenu de cette lettre à la presse jusqu'à l'arrivée (des vaisseaux). Si nous avons des échos selon lesquels cette demande n'a pas été respectée, nous cesserions définitivement nos contacts avec vous.

Vous pouvez bien entendu en deviner les raisons, car si la nouvelle était diffusée, cela provoquerait pour nous de sérieux tourments.

LES BASES BIOGENETIQUES DU WAAM (COSMOS).

Nous vous avons déjà indiqué qu'un facteur appelé par nous BAAYIODUU (en réalité une chaîne de doubles atomes de krypton) présente une double mission .

En premier lieu il emmagasine, depuis la création de l'univers, au sein des êtres vivants, une information codée émanant de tous les êtres organiques qui le composent.

Secondi : Il capte l'information du milieu écologique environnant et il compare cette information avec celle citée au premièrement. Dans certains cas, il pourra provoquer une nouvelle mutation qui donnera lieu à un nouvel être vivant (être vivant déjà dessiné dans le code précédent).

Pour les profanes en sciences biologiques, nous utiliserons une comparaison facilement compréhensible; (n'oubliez pas que ces rapports sont essentiellement didactiques : nous ne prétendons pas développer exhaustivement des thèmes implicites dans le domaine de la Biochimie, de la Génétique Moléculaire et autres niveaux de la Biologie Générale que vous connaissez déjà).

D'autre part le développement excessivement technique de nos concepts n'est pas possible pour des raisons évidentes. Nous nous limiterons à une simple description.

Supposez que dans un pays de la Terre, un pays très développé techniquement, on ait installé une grandiose usine d'avions. Le financement d'une telle entreprise aurait été effectué sans réserves et avec tous les crédits nécessaires, ce qui devrait permettre à sa direction de développer des programmes inaccessibles aux autres firmes industrielles moins importantes.

La possession de tels moyens extraordinaires a amené les directeurs et les techniciens de l'usine à créer un projet ambitieux. Ce programme inédit consisterait à créer un bureau d'étude de tous les moyens techniques existants.

On a construit des milliers de tunnels aérodynamiques, des laboratoires de métallographie qui occupent des douzaines de bâtiments, des bureaux d'information et de documentation avec des canaux informatifs connectés avec tous les centres de recherches de la planète et des centaines de milliers d'ingénieurs, physiciens et spécialistes en électronique se sont mis en rapport pour planifier cette recherche (I)

(I) On peut imaginer qu'un tel projet est une pure fiction, tel qu'il est présenté, il ne pourrait jamais être mené à terme.

Il s'agit ni plus ni moins de confectionner les plans, pourvus de tous les éléments techniques nécessaires pour leur réalisation, de tous les modèles d'avions susceptibles de se déplacer dans l'air.

Il n'est pas nécessaire d'être technicien pour comprendre l'importance d'un tel projet. Il est impossible de calculer le nombre de billions de modèles qu'il faudrait dessiner (c'est pour cette raison que nous vous avons averti que ce projet n'était qu'une simple fiction prise comme exemple au niveau de ses effets didactiques).

Une fois ces plans dessinés en fonction de chaque nécessité et des conditions aéronautiques ou de navigation aérienne, les ordinateurs se chargeraient d'accumuler une telle information dans le moins d'espace possible.

Il ne viendrait à personne l'idée d'emmagasiner tant de millions de tonnes de papier dans des archives normales. On aurait plutôt recours à une traduction codée des images à l'aide de transducteurs appropriés, à une accumulation codée des faits sur bande magnétique ou perforée comme on le fait sur Terre, ou sur des cristaux de titane selon la méthode employée sur Ummo.

Continuons notre fable : un jour on réalise un vol avec l'un des modèles les plus modernes en aile Delta, équipé d'un réacteur, possédant un plafond de

12 000 mètres.

Celle-ci doit voyager au dessus d'une région ennemie pourvue de missiles à détection de radiation infrarouge, capables de détecter l'émission de tels rayons issus de tuyères correspondant aux turboréacteurs. Les avions sont détruits les uns après les autres, la survie de l'appareil est en danger. Le Milieu qui l'entoure est incompatible avec "l'espèce".

Mais les ingénieurs qui sont dans les avions ne perdent pas de temps. Avec leurs équipement ils détectent les causes de l'échec et codifient les éléments du problème.

Ils observent par exemple que les missiles ennemis ont des réflecteurs paraboliques à l'intérieur de leurs ogives plastiques, que celles-ci n'émettent pas d'ondes haute fréquence et donc qu'elles ne sont pas destinées ou capable d'émettre des ondes radar; ils observent de quelle manière les trajectoires de tels missiles s'orientent statistiquement en direction de leur propre avion.

Ils découvrent en somme que de tels projectiles air-air sont pourvus de bolomètres [ détecteurs de chaleur N.D.T. ] très sensibles.

Il faut donc opérer une mutation dans le dessin de l'avion. Mais on n'a pas le temps d'en faire le projet et d'essayer le prototype.

C'est alors que le grandiose projet de tout à l'heure va avoir une application pratique. Il suffira d'interroger la mémoire centrale pour obtenir un prototype de performances aussi bonnes, assez semblable au modèle antérieur, mais possédant une couronne protégeant la tuyère afin d'atténuer la radiation, à l'extérieur, des fatidiques rayons infrarouges.

Les dessins du nouveau modèle sont déjà prêts et la réalisation en sera beaucoup plus facile.

Nous pensons que vous comprendrez facilement la comparaison. Bien sûr de nombreuses questions surgissent: par exemple comment la structure qui contrôle le vivant peut-elle réaliser le codage de tous les phylum possibles qui peuvent exister dans le Cosmos ?

Il ne faut pas oublier que de ces billions d'êtres possibles, seule une fraction insignifiante vit réellement dans les astres habités. Nous reprendrons ce thème dans le rapport complémentaire ci-joint.

Même si le nombre de formes de vie compatibles est très élevé, nous vous prévenons que nous avons pu vérifier que certaines formes de vie ne sont absolument pas possibles.

Par exemple penser que, dans des astres pouvant être habités, se seraient développés des êtres vivants basés sur des bases biochimiques différentes n'a pas de sens. (basés par exemple sur la chimie du silicium ou sur la chimie du germanium).

Toute forme biologique est nécessairement liée à la chimie du carbone.

 

Le problème est donc complexe et l'entité qui pilote le vivant a résolu cette loi en la matérialisant d'une manière qu'il n'est pas facile d'expliquer en quelques paragraphes.

En premier lieu les atomes de krypton qui composent le BAAYIODUU contiennent la clef codée de cette loi. Dans cette série de 86 paires d'atomes (pour chaque chromosome), se trouvent codées toutes les possibilités existantes d'être organique qui peuvent se réaliser dans la nature.

On peut représenter graphiquement le réseau ou graphe très complexe qui représente la distribution ramifiée de cette phylogénie. Pour nous faire comprendre nous allons au préalable définir la signification de quelques symboles.

Appelons arborescence la série ramifiée des voies possibles ou "phylums" qui correspondent à une mutation.

Chaque branche représente un phylum, spécimen ou variété animale possible

Fig. 11

Les nœuds représentent le moment où se produit la mutation.

Chaque nœud comporte implicitement un nombre de mutations possibles.

Le symbole avec un chiffre sur la partie supérieure représente le nombre total de mutations possibles (connues à ce jour).

L'exemple doit être interprété comme le fait qu'une variété d'arthropode terrestre peut se transformer en ,variétés "progressives" ou "régressives" en fonction d'autant d'autres mutations.

Vous pouvez observer que ce codage a un caractère de potentialité. Nous parlons de possibilités. Nous verrons que dans la réalité de chaque planète, de toutes les mutations possibles pour chaque arborescence, seule une, deux, huit... possibilités se produisent dans la réalité.

Nous vous indiquerons aussi que quelques nœuds étudiés ont révélé jusqu'à 200 000 possibilités de mutation et on pense que le chiffre limite peut atteindre dans certains nœuds jusqu'à 18 millions de mutations possibles codées dans les atomes de krypton.

Prenons un exemple beaucoup plus graphique en utilisant des animaux terrestres aussi actuels que ceux apparus à la fin du Paléozoïque ou au début du Mésozoïque (Trias), cela vous aidera pour la compréhension.

_FIG12

Vous pouvez observer que l'une des rames (reptiles antédiluviens) a subi une série de mutations [à cet endroit se trouve sur le document original des parenthèses vide, certainement l'emplacement d'une formule que le traducteur a oublier de coller Nd Infor. de Saisie] représentée par ce nœud qui donna lieu à de nouvelles branches phylogénétiques. Trois de celles-ci sont représentées sur le graphique comme : ptérosaure, archéosaure, ichtiosaure.

Trois ou peut-être quinze mutations se sont donc produites mais : Combien auraient pu se produire ? Cette réponse apparemment insoluble nous est apportée par le BAAYIODUU, dans l'une de ses 86 paires d'atomes de krypton.

Le chiffre des possibilités est très élevé : de l'ordre de :

5. 104 < n < 1,8 107

Pour mieux comprendre la phylogénie codée dans le BAAYIODUU, nous représentons avec la couleur verte les innombrables phylum ou branches qui pourraient se produire dans n'importe quelle planète dont les conditions physiques seraient propices à l'apparition de la vie organique et en rouge les embranchements qui se produiront en réalité.

Ainsi la Philogénie de notre exemple précédent adoptera cette nouvelle représentation :

 

Fig. 13

Quelle forme aurait adopté le X Saurien si une telle mutation s'était produite ?

Pourquoi une telle mutation ne s'est-elle pas produite ?

Et pourquoi ces milliers de mutations qui auraient donné d'autres structures animales ne se sont-elles pas produites ?

Ces questions qui peuvent paraître ingénues ont cependant des réponses que nous allons développer dans les paragraphes suivants.

Mais avant nous devons vous donner une explication concernant l'interprétation des "messages codés" enfermés à l'intérieur du BAAYIODUU.

Chaque changement d'un électron au sein d'une couche orbitale parmi les 8 qui existent dans l'atome de krypton, code un phylum et nous voyons par un exemple didactique :

 

Fig.14

Chacun des quatre sauts électroniques (ne confondez pas ces changements avec les sauts quantiques qui se produisent entre deux niveaux énergétiques de l'atome) représentera autant d'autre branches possibles. La morphologie qu'adopte réellement l'animal dans le cas où se produit une mutation sera fonction (en code) des positions électroniques des électrons des autres atomes du BAAYIODUU. (Nous répétons qu'en réalité le nombre des Phylums possibles n'est pas de quatre mais de nombreux millions). [A mon avis, cette dernière phrase fait référence à la figure 14 où quatre Phylums sont dessinés en exemple Nd Infor. de Saisie].

Nous voyons donc que le BAAYIODUU enferme en "écrit en forme de code", toute la phylogénie des êtres vivants possibles dans le Cosmos.

Ceci revêt une importance transcendante.

En employant une comparaison accessible aux non initiés en biogénétique, vous pouvez imaginer un livre qui détaille tous les modèles d'avions (non seulement ceux qui ont été construits, mais aussi ceux qui pourront être construits); un tel livre symboliserait la fonction du BAAYIODUU.

L'exemple est grossier car un tel livre serait un objet passif et nos BAAYIODUU contenus dans les chromosome adoptent une fonction opérante comme nous allons le voir maintenant.

Si nous représentons graphiquement la phylogénie possible de tous les être organiques qui peuvent exister dans le Cosmos, quelle forme aurait-elle ?

Avant tout nous devons objecter qu'une telle représentation graphique exacte n'est pas possible dans la mesure où les arborescences que l'on doit représenter se comptent par "trillions de trillions".

Exprimé par un exemple : nous pourrons représenter le contour topographique d'un bosquet et même enregistrer ses arbres mais nous ne pourrons jamais reproduire les innombrables branches et feuilles qui s'y trouvent.

La forme approximative d'une telle phylogénie serait la suivante :

Fig. 15

Nos spécialistes ont pu seulement réaliser des études concernant les Phylums représentés en Jaune [Photocopie originale en noir et blanc N.D.T.].

La complexité immense rend impossible tout travail de recherche. Et l'utilisation d'ordinateurs) n'est pas suffisante pour ce type d'analyse (l'ordre de grandeur peut être de 10520 ! )

Vous pouvez observer que dans les premières étapes de l'évolution le nombre de branches possibles est très réduit, aussi bien sur Ummo que sur n'importe qu'elle planète, les espèces protozoaires sont identiques.

On pourrait trouver une amibe, un bacille de Koch ou un virus déterminé dans n'importe quelle planète.

Mais au fur et à mesure que l'évolution avance, et que les conditions physiques de la planète diffèrent entre elles, la sélection des branches possibles produit des panoramas biologiques typiques pour chaque planète.

Les animaux pluricellulaires connus sur Terre ne se créeront probablement pas sur une autre planète et réciproquement.

Il se produit un phénomène analogue dans la zone de convergence. Les différentes branches s'orientent jusqu'au but de cette phylogenèse qui est le corps humain.

Ce point de convergence (U) [sur la FIG. 15 Nd Infor. de Saisie] se ramifie de nouveau en milliers de branches possibles (races humaines).

Le nombre possible de sous-espèces pour l'homme, analysé par nous, est de 9.106. Le fait que de telles races existent ou non sur une planète dépend ensuite d'autres facteurs comme nous le verrons par la suite.

Finalement on trouve un nouveau nœud qui constitue le point de convergence définitif.

Aucune des humanités connues n'a encore atteint cet objectif. Une fois atteint, l'homme continuera une avance progressive dans son encéphalisation et agglutination, mais ceci constitue un thème différent.

Entre les nœuds (U) et (X) [sur la FIG. 15 Nd Infor de Saisie] des millions de mutations possibles provoquent des altérations (rarement régressives) dans la structure somatique de l'homme, en affectant spécialement le neurencéphale dont le développement continu se traduit par de nouvelles dotations dans la gamme des fonctions intellectuelles humaines.

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Nous avons vu que chaque chromosome a un BAAYIODUU que vous ne connaissez pas. Sa fonction ne consiste pas à porter les gènes qui sont matérialisés dans l'acide désoxyribonucléique du chromosome mais de contrôler la viabilité des mutations internes qui, sans action radiologique externe, se produisent dans les différentes espèces tout au long du temps.

Les biologistes de la Terre expliquent l'orthogenèse (c'est à dire la variation des espèces d'une manière progressive) par l'hypothèse de la sélection naturelle en fonction de laquelle les espèces les plus faibles dans leur lutte contre le milieu ambiant et organique sont éliminées; un tel processus sélectif orienterait les espèces vers un perfectionnement progressif à base de mutations.

Une telle explication est simpliste et ne résiste pas à une analyse sérieuse malgré votre méconnaissance du BAAYIODUU.

Des milliers d'espèces primitives coexistent avec d'autres beaucoup plus évoluées. N'importe quel biotype a une grande variété d'espèces en contradiction avec ce principe naïf.

Voyons, avant de répondre à la question de savoir comment se produit une mutation qui donne lieu à une espèce plus évoluée, le mécanisme somatique du gène.

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[Fin du texte dactylographié : suit la traduction d'une page manuscrite jointe en photocopie de l'originale. N.D.T.]

[Intraduisible, semble concerner un problème de numérotation des pages ? N.D.T.]

 

UMMOAELEWE

Nombre de copies : 1

Langue : ESPAGNOL

LES PHENOMENES MAGIQUES DE L'INDE.

En 1957, notre frère YOA6, fils de UNOO 532, recevait l'ordre de se diriger vers New Delhi et ensuite à Hyderabad pour réaliser une grande étude concernant des mystérieux phénomènes réalisés par les fakirs de l'INDE.

A la vérité, l'étrange mentalité des hommes de la Terre déconcerta énormément les frères de la planète Ummo.

Dès le moment où nous avons assimilé quelques langues (Le Français et l'Anglais furent les premières), la riche gamme des pensées, mythes, de faits contradictoires ; l'exubérance des formes de conduite et des coutumes liées aux différentes cultures de cette planète, nous déconcertèrent et même nous découragèrent au début.

Nous arrivions d'une planète où, au début, nous pensions que le niveau culturel et scientifique, l'unification des religions, de la pensée, des coutumes nous faciliterait l'étude et l'analyse. Il n'y a pas de doute qu'en pensant cela, nous appliquions un critère égocentriste : le réseau social devrait ressembler au notre, sauf au niveau du degré du niveau culturel.

Nous nous rendîmes immédiatement compte de l'erreur de notre jugement prématuré.

La dissociation mentale de l'homme terrestre provoquée par des facteurs biologiques, sociaux et historiques et même géographiques, était évidente pour nous. Face à une somme de vérités et de réalités scientifiquement comprises par un petit groupe d'intellectuels et de scientifiques terrestres, la superstition, le mythe, la version populaire des lois biologiques, psychologiques et scientifico-physiques, divisent et fragmentent le réseau social de cette planète.

Je me souviens que quand nous avons lu, dans diverses publications, la série immense de croyances en certains phénomènes mystérieux, nous restâmes perplexes. Comment séparer le réel de la fiction ? Nous établîmes un plan méthodique d'étude pour ne pas nous perdre dans les méandres de cette pléiade d'affirmations gratuites concernant "le mystère". Et nous avons sélectionné ceux qui avaient atteint la plus grande diffusion.

Les pratiques du yoga et les surprenants phénomènes d'enterrés vivants, la floraison instantané de plantes végétales, la capacité de marcher sur les braises ou cendres incandescentes, la lévitation, la bilocation etc... etc... attirèrent puissamment notre attention.

Le 12 février 1957 YOA 6 et UURIO 79 arrivèrent à Hyderabad et gagnèrent des villages voisins de la rivière Godovary où, selon des nouvelles extraites de sources dignes de foi, il était possible de trouver quelques Hindous capables de répéter ces effets. Surgirent cependant des difficultés imprévues. Nos frères voyageaient avec des passeports au nom de supposés citoyens Irlandais et les autorités de la capitale durent observer une irrégularité car elles demandèrent des renseignements par téléphone à l'Ambassade de l'Eire. Ils durent fuir l'hôtel en déjouant la surveillance de la police après avoir détruit le matériel scientifique qu'ils avaient avec eux, et retournèrent après de nombreux incidents à Singapour pour, nantis d'un matériel scientifique adéquat, tenter de nouveau l'opération qui se réalisa cette fois-ci sans encombres jusqu'à Sholapur.

Nous avions des références sur la manière dont se déroulait la merveille de la corde enchantée "hindoue". Nous avions lu un récit d'un certain Juan Weyer qui, au 16 ième siècle, l'avait publiée dans un livre intitulé "Prestiges des démons". Nous savions qu'un fameux prestidigitateur nord-américain , Howard Thurston, se rendit en Inde en 1920 pour chercher un fakir qui veuille bien lui apprendre le moyen de réaliser cet effet, mais ne put assister à une seule séance.

La reine Victoria d'Angleterre qui souhaitait vivement être témoin du surprenant phénomène, ne put pas non plus, pendant son voyage , satisfaire son désir bien que les autorités d'occupation aient déplacé des centaines de soldats à diverses cités pour convaincre les natifs les plus qualifiés. On attribua cet échec à la Haine que les hindous ressentaient pour le dominateur Anglais.

Un reportage du journaliste américain Mr Keel, qui fut publié dans la revue Argosy, essaya de révéler le secret et attira l'attention de mes frères. L'écrivain n'avait pas pu être présent mais il spéculait d'une manière très ingénieuse sur de possibles explications, qui nous parurent malheureusement peu convaincantes.

Nos frères compulsèrent une abondante documentation sans qu'une seule des études, reportages et analyses puissent apporter une hypothèse plausible. Quelques prestidigitateurs notaient timidement que l'explication pourrait être qu'entre deux arbres, un fin câble suspendu puisse maintenir la corde. L'argument était faible en lisant comment s'effectuait la démonstration. En effet certaines fois la démonstration s'effectuait sur des esplanades où l'arbre le plus près se trouvait à 40 mètres (cas de E.Laigher en 1903.).

Etions-nous devant un véritable cas de pouvoir surnaturel inconnu sur la planète Ummo et détenu par les terrestres ? Nous ne comprenions pas pourquoi aucun scientifique important de la Terre ne se préoccupait pas d'étudier sérieusement un cas si suggestif. C'est la première fois que nous révélons aux terrestres un secret soigneusement gardé par les Saddus hindous.

Un document analogue à celui-ci fut rédigé en Allemand dans une tentative de nous mettre en contact avec les responsables du Congrès International de Prestidigitation célébré du 27 au 31 août à Vienne (en 1958).

Des appels préalables à Monsieur Hans Trunk, Président du "Magister Club Wien" par téléphone donnèrent un résultat décevant.

Notre frère qui était à Vienne décida de ne pas remettre le document où nous apportions une explication scientifique à 16 phénomènes de ce type.

Les informations qui circulaient au niveau de la célèbre expérience de la corde hindoue étaient variées. Par contre, à l'inverse de ce que l'on croit, ce ne sont pas les fakirs qui la pratiquent le plus fréquemment, mais les ascètes hindouistes ou Saddu.

Lisez attentivement le modus operandi, comment il fut exécuté réellement et comment l'enregistrèrent nos frères. J'ai devant moi une description très détaillée son-image que je traduis en un langage vulgarisateur.

Je ne peux pas non plus accompagner le récit des photographies prises à 600 et 233 mètres d'altitude par notre équipement sphérique de quelques 2.19 centimètres de diamètre, pourvu d'une chambre de photographie électrostatique, avec une propulsion magnétodynamique34 qui peut s'élever jusqu'à une hauteur de O,1 Koae pour obtenir des vues, qui ressemblent à celles que vous appelez photogramétriques, et capter des sons.

Comme mes frères échouèrent dans leur première tentative en se faisant passer pour des touristes Irlandais, ce qui provoqua la naturelle méfiance des habitants, ils se présentèrent le 2 Avril 1957 dans un autre village en se présentant comme des agents Pakistanais d'une firme commerciale spécialisée dans l'exportation de thé pour Madras, "qui, dès l'enfance avaient été attirés par l'envie d'assister à l'enchantement de la corde".

Durant quatre jours, ils restèrent dans le petit village en attendant un vieux Saddu dont le fils se déplaça personnellement pour le chercher.

Ce n'était pas un véritable Saddu, mais les deux autres qui vivaient près de la rivière n'étaient pas capables de réaliser le prodige.

Une bonne rémunération en livres sterling stimula ces bonnes gens. Vers huit heures du matin du 7 Avril 1957 le Saddu, ses deux enfants , le délégué gouvernemental du village et 22 habitants, hommes , femmes et enfants, qui accompagnaient nos frères jusqu'à un endroit situé à 1,8 kilomètres.

Ils leur expliquèrent qu'il s'agissait d'un endroit où l'ancien se retirait pour méditer. La sphère détectrice les suivait à quelques 800 mètres au dessus de nos têtes sans que les habitants ne s'en aperçoivent.

Je vous transmet un grossier calque de l'une des photographies. Une étude géologique réalisée secrètement révéla une structure à base d'ardoises, de sables très craquelés. La couche que vous appelez phréatique se trouvait à grande profondeur. Le terrain très rocailleux avec des gravats abondants et présentait une végétation inculte. Un petit bosquet se trouvait à quelques 36 mètres du point où nous étions assis.

Le Saddu nous invita à former un arc de cercle en nous demandant, quelque soit la raison, de ne pas nous lever, nous approcher ou fuir.

Il enleva sa tunique sale et s'avança avec deux de ses neveux à 10 mètres de l'endroit où nous nous trouvions" (c'est YOA 6, fils de UNNOO 532, qui parle). Le Saddu et son aide s'agenouillèrent pour prier, pendant que son autre neveu revenait près de l'endroit où étaient nos frères. "Un fils du Saddu nous fit examiner la corde pendant ce temps" (C'est notre frère qui parle). URIOO 79 avait mis dans sa bague la cellule terminale d'un détecteur qui sert à enregistrer la nature et les caractéristiques topologiques de corps solides cachés.

Notre frère fit passer toute la corde (quelques 13 mètres, tressée grossièrement, de 4 centimètres d'épaisseur) par ses mains. Ils furent surpris en observant qu'il n'y avait rien à l'intérieur, ce qui détruisait l'hypothèse qu'ils avaient élaborée.

"Les spectateurs entonnèrent des chansons pendant ce temps. Le délégué du gouvernement, une espèce de maire et d'administrateur, entoura, en compagnie de deux autres habitants qui le connaissaient, l'hymne du Pakistan en notre honneur, pendant que nous saluions ce geste avec révérence".

Cependant (continue toujours notre frère) tout en faisant semblant d'être distraits, nous observions avec attention les mouvements de l'enfant qui avait emporté la corde. Nous nous attendions à ce que celle ci soit substituée par une autre par un quelconque artifice. Mais avec surprise, il ne se passa rien de cela. Le Saddu continua à demeurer prostré.

Son aide déposa le lourd enroulement de corde et le mit devant tout le monde en écartant quelques petites pierres et en arrachant des plantes végétales qui gênaient la vue.

Il enroula de nouveau la grosse corde en formant un cylindre dextrogyre et les images obtenues secrètement révélèrent qu'il avait un diamètre de 54 centimètres et une hauteur de 32 centimètres. Le bout noué de la corde fut mis au centre du rouleau (image 1 page 201, ouvrage du père Guerrero).

Durant quelques minutes, le Saddu ne bougea pas. Son aide se maintenait comme lui à environ deux mètres de la corde. Enfin il se redressa, mit ses mains sur la nuque et fixa le rouleau. Ses lèvres ne bougeaient pas. On entendit quelques cris d'admiration quand du centre du rouleau commença à émerger le nœud de la corde. Celle-ci s'élevait en ondulant légèrement, à vitesse lente et presque constante sur quelques sept mètres, en 4,37 minutes. On voyait très bien comment elle se déroulait vers l'intérieur en montant. L'ancien ne bougeait pas, demeurant avec l'enfant à cette même distance. Enfin l'élévation cessa. Il attendit encore deux minutes, puis donna un ordre à l'enfant par geste, lequel monta agilement sur la corde pendant que celle-ci ondulait avec des extrêmes supérieurs de l'ordre de 40 cm selon les images obtenues. Enfin l'enfant redescendit. Le Saddu regarda de nouveau la corde qui commença à descendre lentement. On voyait une boucle qui se formait au ras du sol. La corde s'accumulait maintenant sans ordre ni enroulement régulier, au fur et à mesure qu'elle descendait. Le Saddu s'avança, chercha l'extrémité annulaire et nous invita à nous avancer. "Le vacarme nous empêcha de réaliser un examen méticuleux, mais nous voulûmes vérifier que la corde était la même".

Nos frères confessèrent qu'ils revinrent perplexes avec les assistants. Ils avaient assistés à de nombreuses sessions spiritistes en découvrant de nombreuses fraudes. Ils s'étaient spécialisés dans les techniques de prestidigitation et d'illusionnisme terrestre et ils pensèrent que sans l'aide des appareils, ils pourraient découvrir la fraude.

Vous les hommes de la Terre, vous avez l'habitude d'approuver dans votre psychisme, le désir instructif vers le mystère. Il nous faudrait de nombreuses pages pour faire une analyse scientifique de ce phénomène psychologique. Mais il existe une conciliation évidente entre le manque de formation scientifique et le désir inconscient que les faits naturels adoptent une forme que vous appelez magique. Quand l'homme de la Terre n'a pas suffisamment d'intelligence pour découvrir par lui-même l'essence des Lois qui régissent notre univers, quand son esprit n'est pas capable de réaliser des études techniques sérieuses, quand sa capacité mentale n'est pas capable de réaliser des études fondamentales de hautes mathématiques, il se sent complexé et mis à l'écart devant la société. Apparaissent alors des mécanismes de défense inconscients qui le poussent à se faire connaître et être populaire, admiré par les autres membres de la société.

Cette posture est, nous le répétons, subconsciente et nous ne pouvons qualifier ces pauvres personnes de menteuses, sauf dans certains cas. Elles-mêmes se suggestionnent en s'arrogeant le caractère d'hommes et de femmes dotés de pouvoirs étranges. Ces phénomènes sont, pour un quelconque physicien, psychologue, prestidigitateur ou mathématicien, parfaitement explicables s'ils pouvaient les analyser soigneusement, mais pour ces personnes ils acquièrent un caractère magique et surnaturel. Ils se consolent en les racontant, en les exagérant volontairement, en les entourant d'une auréole de mystère pour impressionner l'assistance.

Un quelconque chercheur en calcul de probabilités, connaît la facilité que représente le fait que, parmi un million d'éléments différents, l'un d'eux adopte une forme curieuse. Il ne manquera donc pas des personnes avec une mentalité hystéroïde qui attribuera à ce fait, un caractère surnaturel et magique. Vous qualifiez de magique tout ce que vous ne connaissez pas, comme vos ancêtres attribuaient un caractère magique à l'éclair ou à l'éclipse de soleil. Vous pouvez observer comment les personnes les plus superstitieuses se trouvent parmi les individus qui n'ont pas fait d'études universitaires. Vous avez tous écouté des récits surprenants de prémonitions, de voyances, de guérison miraculeuse, de cas de lévitation, d'apparitions fantasmatiques. Observez les personnes qui narrent ces faits surprenants. Si on leur pose des questions de physique élémentaire, de Mathématiques, de Physiologie, de Médecine fondamentale, ils ne savent que répondre. Incapables de dominer dans des secteurs de la culture qui exigent un quotient intellectuel élevé, ils désirent se faire admirer par leurs amis en se faisant passer pour des protagonistes et témoins de ces faits surprenants. S'ils ne savent pas répondre aux questions les plus simples sur les sciences physiques et cosmologiques, comment auraient-ils pu analyser ces événements pour écarter toute possibilité d'explication naturelle ?

Pour ces personnes, le fait que le magique et le surnaturel fassent partie de leur vie constitue une véritable drogue. Ils vivent heureux ainsi sans se rendre compte que de telles idées sont aliénantes. Vous possédez une belle phrase évangélique : "seule la vérité vous rendra libres". Vous n'avez pas mesuré le merveilleux sens scientifique de cette phrase. La magie, la superstition sont d'autres facteurs qui en s'emparant du réseau social, le rendent malheureux.

Si vous continuez à suivre les pratiques magiques des guérisseurs sauvages, l'indice de mortalité continuera à être élevé. Nous savons combien seront douloureuses ces phrases à certaines personnes qui s'affairent dans ce monde merveilleux des songes. Apparemment, il y a une certaine beauté de penser que quelque chose de mystérieux et de magique se cache derrière certains faits. Beaucoup d'entre vous pensent que la vie n'a pas de sens sans la magie.

Vous pensez également que l'individu drogué par le L.S.D. (acide liscigique) et plongé dans le monde effrayant des hallucinations, ne voudra pas sortir de celui-ci même si la drogue est en train de détruire son cerveau. Il est esclave de son habitude.

Vous ne vous rendez pas compte que la plus merveilleuse magie se trouve précisément dans la nature, dans les lois de l'univers, que ni vous ni nous n'avons encore découvert. Mais pour y parvenir, l'étude est nécessaire, ainsi que l'analyse empirique du laboratoire. Le chemin facile de la superstition, de la magie et du mystère ingénu vous conduira à un chemin sans issue.

Vous-même avez été les témoins du fait que le verbiage magique des alchimistes, ne les a absolument pas conduits à la découverte de la pierre philosophale qui convertit le plomb en or. Seuls les scientifiques spécialisés en physique nucléaire pourront en toute propreté, sans fraude, obtenir cette transmutation.

Il existe encore un ensemble immense de lois et de principes merveilleux qui reste à découvrir.

Les charlatans s'empressent d'appeler "magiques" ces principes inconnus et ils les embrouillent continuellement en les mélangeant avec des faits pleins de fantaisie comme ceux que l'on attribue aux fakirs.

De nombreux voyageurs racontaient que le "Saddu" obligeait son aide à monter jusqu'à l'extrémité de la corde. Ensuite l'enfant disparaissait dans l'air. L'ascète brûlait la corde et de ses cendres apparaissait de nouveau le jeune assistant. Voyez vous même la différence que présente une narration faite par une personne ignorante, aimant le mystère et la magie, qui exagère inconsciemment le fait réel et la version strictement scientifique qu'apporte l'expert ou le scientifique et qui narre objectivement et avec précision les faits en les ajustant à la réalité. Il est clair qu'il est plus "beau" de créer un mensonge poétique que de réaliser de froids calculs avec un ordinateur.

Nos frères partirent cette même après-midi et firent semblant de regagner la capitale. En réalité, ils retournèrent à l'endroit où s'était produit le surprenant phénomène. Ils attendirent la tombée de la nuit pour effectuer un premier examen du terrain. L'aire analysée présentait, comme accident tectonique le plus accusé, une petite faille à quelques 300 mètres. Ils préparèrent la petite sonde récupérable dont ils disposaient. Vous ne connaissez pas cet appareil. Nous en avons quelques-uns sur Terre pour nos études. Ils ont la forme d'un ellipsoïde de révolution. Les équipements utilisés sur notre planète sont beaucoup plus grands. Le dispositif comporte un générateur de multiples fréquences, quelques détecteurs de température, d'intensité du champ magnétique et du champ gravitationnel. Il est contrôlé par un faisceau de fréquences égales à 5. 1020 cycles/seconde.

Il se dépose au sol et commence alors à créer autour de lui35 une couche gazeuse de plasma. La température très élevée de cette enveloppe de plasma est capable de vaporiser la silice. Elle est contrôlée magnétiquement36, ce qui permet à l'engin de s'enfoncer au sein des différentes strates du terrain comme une pièce de monnaie chaude s'enfonce au sein d'une barre de glace (voir image 2 page 204 même ouvrage).

Une fois parvenu à des profondeurs de l'ordre de 50 à 100 mètres, il est contrôlé pour pouvoir se déplacer horizontalement (image 2A page 2O5) et émet périodiquement un faisceau tronconique d'ondes (aux fréquences citées) capables de traverser les différentes strates.

Simultanément un engin évoluant dans l'air à une hauteur de 20 ou 30 mètres capte en autant d'autres points du réseau, les impulsions émises par l'appareil qui les lui envoie de la profondeur où il se trouve.

Le système présente une certaine ressemblance avec les appareils radiométallographiques que vous utilisez pour examiner les métaux avec les rayons R&brvbar;ntgen. La différence consiste dans le fait qu'au lieu d'utiliser un écran géant pour graver la radiographie du terrain, un élément explorateur aérien balaye tous les points de l'image idéale en les enregistrant et en les intégrant dans une mémoire de cristal de titane qui nous donnera à la fin une vue en trois dimensions du sein de l'écorce terrestre explorée avec tous ses accidents internes obtenus grâce à leur contraste d'opacité au passage de ces radiations37.

On peut découvrir ainsi des filons de minéraux, des courants d'eau ou d'hydrocarbures, des roches enterrées, des tunnels et des tuyères enterrées, des ruines de cités préhistoriques et différents objets de diamètre supérieur à 5cm.

L'examen du terrain révéla une première couche granitique et de calcaires cristallisés, avec une densité élevée, dans la zone la plus profonde, d'ardoises micacées. Pendant les derniers minutes de l'après-midi, pendant que les appareils effectuaient cette exploration, nos frères localisèrent le point exact où le Saddu avait posé sa corde. Il y avait encore les plantes arrachées et les traces de pas des spectateurs. Il ne semblait y avoir personne bien que l'examen se soit effectué avec la lumière adéquate.

Il n'était pas possible d'examiner et de comparer tout le matériel informatif obtenu ce jour-là. YOA 6 et URIIO 79 retournèrent quelques jours plus tard à Singapour où résidait à ce moment-là notre ancien chef des hommes de Ummo en mission sur Terre.

Les résultats nous stupéfièrent. L'analyse des photographies superficielles de la zone, les enregistrements de l'intérieur de la corde, l'analyse chimique des fibres, les échantillons de terre etc... ne servirent à rien.

Mais l'examen de la structure géologique de la zone montra clairement la fraude. On pouvait voir parfaitement trois galeries, renforcées grossièrement par des planches, qui partaient du petit bosquet (image 3).

Des trois galeries, l'une d'elles arrivait à deux mètres de l'endroit où avait été posé la corde. Les deux autres galeries avaient pour but de pouvoir refaire l'expérience en d'autres points pour endormir la méfiance des spectateurs.

Une série successive d'images illustre suffisamment cette fraude et il n'est pas nécessaire d'approfondir les explications.

A partir de la galerie souterraine, un compère secret attend que l'assistant introduise par un des tubes qui mène à la surface, l'extrémité de la corde. En s'aidant d'un crochet B de fil de fer, il attrape le nœud et le tire. En même temps il élève la barre D enterrée en A et recouverte de fibres tressée pour imiter la corde. Les spectateurs ne voient pas l'opération car le rouleau de corde les en empêche, par contre ils peuvent observer comment la corde se déroule (tirée par l'assistant "souterrain" et comment elle sembler s'élever dans l'air. (En réalité, c'est la barre qui s'élève).

Quand elle est au maximum, l'assistant la bloque avec un autre fer transversal en bois. L'enfant peut alors monter sans problème.

Maintenant que vous le savez, vous devez penser que c'était enfantin. Souvent les jeux d'illusion ont la même base.

Cependant nous n'avons jamais lu une seule explication à ce sujet et mes frères avaient pensé à quelque chose de beaucoup plus compliqué : une substance chimique pour durcir la corde, des procédés magnétiques etc... Mais la réalité était cependant plus simple tout en étant ingénieuse. Les terrestres devraient utiliser le génie qu'ils emploient pour tromper leurs frères à mieux organiser leur société.

1 D'où la référence à des mœurs nocturnes, note du traducteur.

2 Nouvelle référence aux mœurs nocturnes

3 Sur les images on ne voit aucune porte entre les différentes pièces d'habitation.

4 Nouvelles référence à de habitudes de vie nocturne.

5 Soit 9,8 heures.

6 Donc cette heure correspond bien au lever du jour.

7 On ne "fait pas son lit" sur Ummo.

8 Phrase qui semble trahir une référence à un mode de vie nocturne.

9 Onze heures.

10 Le phonème xanmoo signifie ordinateur.

11 La disposition souterraine des installations agricoles semble liée aux conditions climatiques dures de la planète

12 Son "livre de cuisine"

13 Il n'y a donc pas de placards pour les habits dans la maison Ummite.

14 Onze heures trente.

15 Vitamine C

16 Arbre à pain.

17 Midi et quart.

18 Oemii : homme, uewa : système permettant de se déplacer.

19 Moteur à plasma ?

20 On retrouve cette politique de "terraforming" vivant à s'opposer aux effets de vents violents et à des conditions climatiques continentales assez dures ( déserts intérieurs ).

21 Environ 29 heures.

22 "L'antibruit" ?

23 Ibo est un phonème qui semble signifier "rayon" ( voir IBOZOO UU ), UU signifiant "hors de". Le mot enfant est UUGEYE, littéralement : "hors de la femme".

24 Mot-clef qui suggéra le recours à une équation de champ du type S = c ( T - T* )

25 Confirmé par le résultat des simulations effectuées sur ordinateur, sur la base de cette équation de champ.

26 Etymologiquement "hors du waam".

27 Cette structuration de l'univers, "hors du temps" est à lier avec le passage à la variable entropie. Voir les papiers publiés dans Modern Physics Letters en 1988-1989.

28 On retrouve le thème des univers-jumeaux d'Andréi Sakharov ( 1967 ) possédant des flèches du temps en opposition.

29 Confers certains travaux tendant à montrer ce type d'irrégularités dans la loi de Hubble.

30 On retrouve le phonème ibo : rayon.

31 Remarque, l'uiw ( trois minutes ) est une unité de temps.

32 Le phénomène serait alors anisotrope.

33 Ce qui exclurait la solution de Friedman de type elliptique.

34 Mention explicite d'une technique de propulsion et de sustentation magnétohydrodynamique dans les textes Ummites

35 En chauffant le milieu solide par induction électromagnétique et en s'y frayant un chemin à l'aide des forces de Laplace.

36 Il s'agit ici encore d'une variante de la propulsion MHD "par induction".

37 Système du scanner.