Devenir végétarien ?
Qu'est-ce que ça changerait dans ma vie ?
par André... un ami juin 1996
 
Cette question, je l'ai entendue de nombreuses fois. Je l'ai dite aussi pendant bien des années. Ce qui suit est le témoignage d'une accumulation d'expériences qui m'ont amené à faire un lien avec l'état de conscience que je vivais et ce que je mangeais. J'ai ressenti les différences dans mon énergie et la qualité de ma vie, en expérimentant les différentes qualités de la nourriture que j'ingérais.
 
Il y a plus de six ans maintenant, un virage catastrophique a tout chamboulé ma vie, lors d'un divorce inattendu et non désiré. A ce moment là, pour moi, croire ou non en une Source Suprême, c'était pareil. Quand tout allait bien, je croyais en la Présence d'un Père Bienveillant. Mais quand le vent tournait et que tout devenait gris dans ma vie, hélas !... le Père où qu'Il soit n'était pas de mon bord. Je vivais dans un état de stress aigu, qui me causait des douleurs dans la région du cœur, depuis plus de dix ans. J'ai visité tous les spécialistes que je pouvais et je mangeais littéralement des brassées de calmants, au point à en devenir un robot biologique.
 
Mon énergie était à son plus bas, juste assez pour survivre, mais, avec un sentiment profond de tout vouloir abandonner et en finir avec la vie. Plus rien ne m'était favorable. Les douleurs physiques étaient devenues insupportables et mes douleurs émotionnelles étaient plus déchirantes que le feu de l'enfer.
 
Un soir, à bout de désespoir, j'ai décidé de demander de l'aide. J'ai prié... et du fond du cœur, j'ai adressé cette prière : "Jésus, si tu existes vraiment, c'est maintenant que j'ai besoin de Toi. Si tu ne me fais pas un signe, sème ce qu'il reste de moi au quatre vents, je ne veux plus être ni exister." J'étais appuyé contre un mur dans le sous-sol où j'habitais, assis par terre, je pleurais depuis quelques heures, au point où les larmes ne sortaient plus. Les yeux et la gorge me brûlaient comme si les larmes s'étaient transformées en feu. J'ai essayé, volontairement, d'arrêter de respirer et j'entendais toujours le souffle entrer et sortir de mes poumons. J'ai alors bouché mon nez et ma bouche pour ne plus respirer et j'entendais toujours le souffle entrer et sortir, mais, cette fois, j'avais remarqué que le souffle n'était pas vraiment physique. C'était comme si je m'étais abandonné à quelque chose de mystérieux, de plus subtil. J'avais atteint le fond du baril, comme dit le langage populaire, mais, il y avait quelque chose d'autre que je n'avais jamais ressenti auparavant.
 
Mon mental galopait et cherchait à comprendre. J'ai tenté de poser mentalement la question : "Qui est là ?" Et, fort surpris, une petite voix douce et calmante, dans ma conscience répondit: "C'est Moi, tu as fait appel à Moi, alors, Je Suis là." Je lui ai demandé : "Qui es-Tu ?" Et la voix répondit: "Je Suis l'Energie Consciente qui anime toute chose et qui supporte toute vie." Alors, je Lui ai dit : "Pourquoi viens-Tu maintenant que tout est fichu ?" Et la voix dit : "J'ai toujours été là, en toi, mais tu étais trop bruyant et tu ne m'entendais pas, tu étais trop occupé et tu ne Me ressentais pas. Maintenant que ton mental s'est arrêté, tu M'aperçois, tout simplement."
 
Il y eut alors un changement au niveau de ma conscience, qui a transformé mon sens des valeurs. J'avais retrouvé en moi un Être qui était témoin de toute ma vie, de toutes mes actions et mes sentiments. J'ai commencé à développer une habitude de dialoguer avec cet Être intérieur. Je Lui avais proposé de prendre la relève sur ma vie. Je Lui ai dit : "Moi, j'ai bousillé tout ce que j'ai fait de ma vie, je T'offre ce qui reste, Si Tu en veux !..."
 
Les jours qui suivirent étaient assez curieux. Je n'avais que le goût d'économiser mon énergie pour refaire le plein le plus rapidement possible. La semaine suivante, les bonnes coïncidences se mirent de la partie et j'ai été amené à un centre de méditation et de yoga intérieur. J'y suis resté jusqu'à ce jour et abandonner ce cheminement serait, pour moi, comme si Celui qui cohabite avec moi, décidait de partir.
 
J'ai appris à méditer et à dialoguer intérieurement avec la Source de Toute Chose. Je Lui offrais tout, les bonnes comme les mauvaises actions. Je sentais en moi une forte impulsion à explorer le nouvel état de conscience que j'expérimentais et que je désirais connaître davantage.
 
Après quelques mois, mes méditations devenaient quelque chose de sacré, de merveilleusement intime avec cette Présence qui s'est faite connaître à moi dans ma détresse. J'ai constaté qu'il n'était pas nécessaire de vivre une détresse pour expérimenter cette étreinte chaleureuse et le sentiment d'être dans les bras d'une Mère qui m'aimait. Petit à petit, mon énergie s'est complètement transformée en une boule de feu de créativité et le goût de vivre et d'expérimenter de nouvelles choses devenaient pour moi très naturels.
 
Quand je faisais quelque chose, je ressentais que c'était Lui à l'intérieur de moi qui le faisait. Dans mes travaux, les erreurs disparaissaient complètement et la qualité du travail augmentait presque à la perfection. En constatant ces faits, je pleurais de gratitude et je voulais vivre chaque minute de ce nouvel état de conscience avec délice. Je priais la Source de ne jamais m'enlever ce sentiment de bien-être.
 
Après quelques années d'approfondissement et de recherche intérieure, je me suis aperçu que mon état intérieur changeait selon la nourriture que je prenais. Je m'étais dit : "J'endosse la philosophie de ce groupe, mais jamais je ne deviendrai végétarien." Je ne voyais pas ce que ceci apporterait de plus dans ma vie. J'ai résisté à changer mes habitudes alimentaires pendant plusieurs années, mais, durant tout ce temps, j'expérimentais avec l'énergie. J'essayais différentes méthodes de méditation et d'approches pour monter mon taux vibratoire et retenir plus d'énergie car j'avais constaté que la joie de vivre était reliée très intimement avec la qualité de l'énergie que j'avais.
 
Avec le temps, j'ai dû éliminer les viandes, surtout la viande rouge, car, après des années de tests et d'expérimentation, j'ai découvert d'où provenait la source de mes sentiments d'animosité. Je faisais un jeûne à la viande rouge pendant un mois et je constatais l'augmentation marquée de mon énergie, ainsi que mon état de sérénité et de joie intérieure. Après cette période, je mangeais à nouveau de la viande rouge et je constatais la différence d'état d'être.
 
Tous les états négatifs de conscience que je ressentais normalement, que je savais ne pas faire partie de mon essence, venaient de ces aliments. Lorsque je mangeais des viandes rouges, je ne me sentais pas digne de rien du tout. J'avais des idées fatalistes et je me décourageais à rien. Mes méditations n'étaient pas claires et limpides, mon mental était brouillé et agité. Des sentiments de peur mal contrôlés m'envahissaient toujours pour aucune raison. Je me sentais diminué, guetté, épuisé et très nerveux. Mon énergie fuyait dès qu'y en avait un peu. J'étais toujours fatigué et déprimé. La joie de vivre n'y était pas du tout. La malchance était mon amie et ne voulait pas me laisser. Mes sentiments sexuels étaient démesurément passionnels et incontrôlables.
 
Alors, je décidais, de nouveau, de faire un autre jeûne des viandes rouges. Et, après quelques jours seulement, le calme revenait dans mon mental et la joie revenait dans ma vie. La chance avait pris la place de la malchance et les peurs ont complètement disparues. J'avais de la créativité à revendre et j'adorais contempler tout ce qui était autour de moi. Je suis devenu calme et serein et plein d'énergie. La fatigue ne me visitait plus et je voulais expérimenter encore plus.
 
J'ai décidé de ne plus manger de viande du tout et ma vie est devenue quelque chose d'indescriptible que les mots ne peuvent en dévoiler le secret. J'ai commencé à prendre des cours sur l'énergie de guérison et avec le temps, je suis devenu un praticien guérisseur. Je rencontrais des gens avec beaucoup de problèmes sérieux avec leur santé. Je les aidais en leur apportant un surplus énergétique que je pouvais canaliser de la Source. Mon "canal énergétique" était devenu pour moi, une merveille que l'on m'avait accordée, parce que j'ai appris à gérer ma propre énergie. C'était un cadeau de Celui que j'avais retrouvé en moi et qui était l'Artisan de ma transformation.
 
Aujourd'hui, je travaille sur des projets de publication sur l'énergie, pour faire connaître aux intéressés tout ce que je peux découvrir dans ce domaine, dans un travail de groupe. Bien sur, il y a un médium avec nous pour avoir le contact direct avec les Représentants de la Source.
 
L'autre jour, croyant que je savais maintenant quoi manger pour garder son énergie saine, je n'avais pas le temps me m'arrêter pour manger, alors, je suis passé par un "casse-croûte" de "junk food", et je me suis dit : "Et après, un petit "hot dog" ne peut faire de mal à personne !" Et devinez ce que j'ai vécu pendant quelques jours... mais oui... les sentiments désagréables et fatalistes sont revenus me visiter. C'est une autre leçon qui m'invite à prendre tout ceci au sérieux et d'être vigilant.
 
Regardons maintenant ce qui se passe, énergétiquement, lorsque nous mangeons de la nourriture. Cette nourriture, peu importe sa forme, soit liquide ou solide, est avant tout une énergie qui renferme une variété de vibrations. Elle nous paraît solide à cause de notre perception sensorielle qui ne voit que le contour des choses et de la nature. Nous pouvons obtenir plus d'information sur la confection des choses en les analysant avec un microscope, par exemple, mais nous ne percevons, encore là, que le côté physique et grossier. Ce sont les vibrations lourdes ou physiques qui donnent l'aspect de solidité.
 
Autrefois, des êtres de connaissance et de sagesse très avancée pouvaient augmenter, par des incantations et des rites utilisant des symboles, ces vibrations lourdes qui donnent l'aspect de solidité, et faisaient disparaître, des yeux des observateurs, l'objet qui était soumis au rituel. L'objet était toujours là, mais dans une gamme de fréquences ou de vibrations supérieures, qui ne sont perceptibles que par ceux qui ont développé leur perception énergétique et psychique. Ils peuvent percevoir infiniment plus que ce que l'œil peut capter comme information visuelle.
 
La perception sensorielle est très limitée et ne peut donc pas voir tout ce que les aliments contiennent. Voici une petite analogie qui peut aider à faire comprendre ce phénomène. Lorsque l'on aperçoit un iceberg qui flotte dans la mer, seulement un dixième de son volume est apparent à la surface. Les neuf autres dixièmes, étant plus lourds que l'eau, sont sous sa surface donc invisibles à l'observateur.
 
L'aspect physique d'un aliment ou de tout autre chose peut se comparer à un iceberg. Seulement les vibrations grossières sont apparentes, parce que plus lourdes. Donc, elles sont apparentes dans le monde de la matière dense. Mais ces aliments contiennent toute une histoire et tout un vécu. Ils ont aussi la mémoire des structures énergétiques de leurs existences, ce qu'ils ont été, ce qu'ils ont vécu et les interrelations avec d'autres énergies.
 
Alors, quand nous mangeons ces aliments, nous mangeons aussi toute l'information qu'ils contiennent. L'aliment physique, après la digestion, vous savez où il va, mais qu'arrive-t-il de l'essence énergétique et de l'information contenue dans cet aliment ? Même si l'aliment est digéré, l'énergie n'est pas détruite, ni évacuée comme la matière physique inutilisable. Alors, cette énergie est restée en nous, quelque part. Rien ne peut la détruire ; ni la digestion, ni la volonté. Où va-t-elle, cette énergie ?
 
Voici une autre analogie pour aider à comprendre. Prenons un verre d'eau pur et limpide et ajoutons dans ce verre, une goutte d'eau de rose. Les vibrations de cette eau s'élèvent et nous jouissons de cette présence aromatisante et agréable. Alors, l'eau a acquit de bonnes vibrations, des vibrations élevées ou éthérées.
 
Maintenant, versons dans ce verre un peu d'eau corrompue et nauséabonde, que se passe-t-il ? Les vibrations deviennent plus lourdes, tellement lourdes que nous ne pouvons plus tolérer sa présence, alors, on le jette, on l'écarte de notre environnement.
 
C'est la même chose avec la nourriture que l'on mange. Si la nourriture est saine, lorsqu'elle est ingérée dans notre organisme, ses vibrations se mélangent avec les nôtres et nous donnent un sentiment correspondant.
 
Alors, dira-t-on, quelle est la différence énergétique entre un fruit ou un légume et une composante d'un animal, de la viande, par exemple ? Le végétal a été créé pour nourrir tout ce qui vit et qui est mobile. La plante, n'ayant pas de système nerveux comme chez l'homme ou l'animal, ne souffre pas lorsqu'elle est arrachée ou broyée. Bien sûr, il ne faut pas la détruire par plaisir, car tous les végétaux ont une fonction très royale à remplir, comme de produire de l'oxygène à partir de la transformation du gaz carbonique de l'air dans un processus que l'on nomme la photosynthèse et bien d'autres fonctions spécifiques.
 
Alors, le végétal n'ayant accompli aucune action, bonne ou mauvaise, n'est pas soumis à la loi du karma, c'est-à-dire, à la loi de cause à effet. Ceci est l'une des lois les plus importantes de l'Univers. L'être reçoit toujours en retour ce qu'il rayonne lui-même. L'action de rayonner est universelle et, par notre action, nous rayonnons selon la qualité de l'action. Si l'action est agressive, le rayonnement aussi est agressif et voyage partout dans l'Univers et déclenche d'autres actions de mêmes vibrations chez d'autres personnes que l'on ne connaît pas. Mais, l'énergie de cette action est augmentée par la vibration de l'action de cette autre personne et le processus continue jusqu'à ce que cette énergie trouve le moment opportun pour revenir à sa source et être réassimilée pour être libérée et en équilibre avec la Création. Si cette action a déclenché des centaines d'actions similaires, alors, lorsque cette énergie, qui peut être multipliée au centuple, comme on le dit souvent, revient à sa source, ça dérange pas mal.
 
Le même phénomène se produit avec les bonnes actions, mais l'énergie, qui revient au centuple est beaucoup plus agréable.
 
Donc, le végétal que l'on mange n'a pas de compte en banque de mauvaise énergie, car il n'y a pas eu d'actions. La plante est en constante méditation et son énergie est dirigée par le Royaume des "Dévas" 1 ou angélique, c'est-à-dire, les elfes, les gnomes, les salamandres, les fées et autres créatures que l'on appelle les élémentaux.

 

 
Alors, le végétal n'ayant aucune énergie karmique ne peut pas dégrader notre propre l'énergie. Par contre, étant un aliment qui a été donné à l'être humain par la Source, développé et maintenu par le royaume dévique ou angélique, il ne peut que contenir une énergie pure et élevante. Alors, celui ou celle qui mange de ce fruit, portera les mêmes vibrations et, un jour, il voit un monde que très peu d'êtres humains sur Terre ont le loisir de contempler. À un autre moment, peut-être pourrais-je développer ce thème davantage, mais il n'est pas indiqué de le faire ici.
 
Maintenant, que se passe-t-il des aliments dont les anciens propriétaires ont accompli des actions, bonnes... ou mauvaises... ?
 
Regardons premièrement au niveau plus grossier. Lorsque l'animal va à l'abattoir, tout le monde sait que cet animal a peur. Il ne peut pas raisonner, mais il sait d'instinct qu'il est en danger. Il le sait quelques jours avant sa rencontre fatale. Il est imprégné de peur et cette peur est une énergie qui ne se détruit pas. Elle imprègne la chair qui est une énergie lourde et en fait partie jusqu'à ce qu'elle soit exprimée. Mais comment peut-elle être exprimée, si son propriétaire n'est plus sujet à l'action, volontaire ou non ?
 
Cette énergie trouve sa libération à travers celui ou celle qui ingère cette nourriture et, pour avoir libération, il doit obligatoirement avoir expression. Ceci veut dire que la peur appartient maintenant à celui ou celle qui ingère l'aliment qui supporte cette énergie. De plus, cette énergie est cumulative et devient souvent une phobie, si cette peur n'est pas exprimée.
 
Toutes les énergies émotives de l'animal trouvent un autre propriétaire. Avons-nous idée de ce que ceci représente dans notre propre champ d'énergie ? Toutes ces choses qui ne nous appartiennent pas Les actions que nous accomplissons sont souvent motivées par ces énergies que nous ne comprenons pas. Pourquoi sommes-nous si violents ? Pourquoi avons-nous si peur ? Pourquoi sommes-nous si fatalistes lorsque rien ne va plus ? Pourquoi ne ressentons-nous pas le bien-être de la vie ? Pourquoi la vie est-elle si difficile ? Pourquoi sommes-nous toujours sujets à une maladie quelconque ?
 
Il y a plus de 30 ans, j'ai entendu parlée que l'on avait fait une transfusion de sang humain a un animal en laboratoire. L'animal en est mort sur le coup. Les anticorps dans le sang humain n'étaient pas compatibles et ont détruit les anticorps dans le sang de l'animal. Celui-ci ne pouvait pas survivre sans eux. Qui peut affirmer que l'inverse ne cause pas de problème ? Le vieillissement et la maladie chez l'être humain ne sont pas des phénomènes normaux, même si l'humanité vit ainsi depuis des millénaires. Nous avons fait fausse route tout ce temps.
 
La plupart des gens diront : "Et alors ?"
 
Voilà, c'est pourquoi nous vivons cette réalité telle qu'elle nous est présentée. Ceux et celles qui savent s'en vont leur chemin, dans une croissance et une joie qui n'appartiennent pas à tous de connaître. Mais, un jour, très bientôt, ils seront les "Bâtisseurs de l'Aube Nouvelle".
 
André... un ami.
 
Cet article est extrait du livre de poche "Halo"... La Terre ? Journal de Bord n° 1. Ce petit livre est publié tous les trois mois par Les Éditions Marie Lakshmi.
 
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