- Ayala
et Shiva
3 février 1994 ; les messages commencent.
Nous, dévas des animaux, sommes une énergie divine.
Nous avons été co-créateurs de la Terre
et du Ciel. Nous cherchons une opportunité de créer
le ciel sur la Terre avec les humains.
-
- Mon nom est Ayala. Je suis représentante
du royaume animal. Je parle pour Tout Ce Qui Est. Nous avons
réalisé qu'il existe un besoin grandissant de coopération
afin de co-créer le ciel sur la Terre.
-
- C'est tout ce qui se produisit ce jour
là. Probablement que mes peurs ont bloqué le processus.
J'étais extrêmement inquiète de transmettre
le message avec précision. Les jours suivants, j'ai tenté
de prévoir une période de méditation avant
15h00, afin d'être plus relaxée. Cela a aidé.
Finalement, j'avais simplement à accepter ce qui arrivait.
Tout jugement interférait avec le courant. Je devais lâcher-prise
et croire que les gens qui liraient ce matériel seraient
capables d'en tirer ce qui était vrai pour eux, à
leur manière.
-
- 4 février 1994
-
- Les animaux ont appelé à
l'aide. Ils ont beaucoup d'amour pour l'humanité. Ils
se sont, bien des fois, sacrifiés pour l'humanité.
Désormais, cela n'est plus acceptable. Toutes les formes
de crucifixion arrivent à leur terme. Chassé pour
servir de nourriture, un animal ne s'oppose pas à s'offrir
et à mourir de mort naturelle. Cela n'est pas très
différent que d'être chassé par un autre
prédateur. Mais être chassé pour toute autre
raison, que ce soit pour des zoos, des parcs aquatiques, de la
recherche ou du sport n'est plus acceptable.
Je parle avec la voix des animaux. Moi, Ayala, j'ai reçu
cette tâche des dévas des différentes espèces
et des maîtres des royaumes. C'est une grande responsabilité.
Nous avons eu des conférences. Les animaux ont un esprit,
comme vous. Nous aussi, nous évoluons.
Autre fois, il y avait de la confiance et de l'amour entre les
animaux et les humains. Nous sommes venus sur terre pour vivre
et évoluer, tout comme vous. Nous n'avons commencé
à être utilisés comme nourriture que par
nécessité, lors des périodes glaciaires,
et nous sommes devenus ce que vous appelez sauvages à
cette période. Nous n'étions pas "sauvages"
avant cela. Vous avez projeté sur nous vos propres idées
d'agression et de compétition. Nous vivons dans une merveilleuse
coopération, qui n'est dérangée que lorsque
l'écologie naturelle est dérangée. Nous
sommes vos amis. Nous avons toujours été vos amis.
Nous serons toujours vos amis, que ça soit dans cette
dimension ou dans toute autre. Vos idées sur l'existence
d'ennemis doivent bientôt prendre fin. Elles appartiennent
à la dimension de la séparation, la troisième
dimension de laquelle vous êtes en train de sortir.
Dans la cinquième dimension, où la conscience de
l'unité de toute la création et de toutes les forces
émerge, où les idées de séparation
sont abandonnées, nous allons redevenir de très
bons amis. Nous nous réjouissons de vous retrouver là,
et beaucoup d'entre-nous vont maintenant quitter la terre et
vous attendrons dans cette nouvelle dimension. Nous ne pouvons
plus rester davantage dans une écologie qui menace notre
qualité de vie, notre liberté et notre bonheur.
Oui, nous avons des sentiments. Notre conscience n'est pas la
même que la votre, mais elle est tout aussi précieuse
aux yeux du Créateur. Nous sommes des expressions différentes
de l'amour et de l'art de Tout Ce Qui Est. Nous exprimons beaucoup
de différents aspects de vous, humains. Nous sommes comme
un miroir pour vous. Vous pouvez apprendre de nous. Vos ancêtres
le savaient, et ils en ont tiré bénéfice.
Nous ne pouvons pas accepter d'être mis en cage, torturés,
ou d'être considérés comme n'ayant pas d'autre
valeur que celle qui vous arrange. Chaque créature peuplant
cette planète est une portion légitime de Tout
Ce Qui Est. Vous n'avez pas le droit de décider que qui
que ce soit d'entre-nous n'est pas digne de considération,
ou peut être utilisé à votre convenance.
Bien sûr, nous comprenons que par moments, vous avez besoin
de revendiquer pour votre espace personnel ou pour d'autres raisons.
Vous pouvez consulter les dévas de la nature à
propos de vos besoins. Vous pouvez demander une coopération.
Si votre besoin ou votre idée sert le bien-être
commun, votre requête sera respectée. Beaucoup des
objectifs que vous essayez d'atteindre actuellement à
l'aide de différentes formes de "forces" - produits
chimiques meurtriers et ainsi de suite - pourraient être
atteints simplement en demandant la coopération des dévas
et des esprits de la nature, et en montrant votre volonté
d'apprendre et de communiquer avec eux. C'est dans vos capacités.
Par exemple, vous pourriez souhaiter maintenir une maison libre
de fourmis. Vous pouvez parler aimablement de cela avec la déva
des fourmis. Asseyez-vous calmement. Centrez votre esprit sur
un point de calme. Imaginez la déva des fourmis devant
vous. Cet être est la représentante divine de l'espèce
des fourmis. Elle maintien le modèle divin. Vous pouvez
penser à la déva des fourmis comme à une
sorte d'ange. Exprimez-vous clairement et simplement. Dites votre
gratitude pour la contribution que les fourmis apportent au monde.
Exprimez votre amour pour les fourmis et la place qu'elles occupent
dans le monde naturel. Puis formulez votre demande. Observez
l'image dans votre esprit. Il y a de fortes chances que la déva
fasse un signe d'assentiment, et vous pouvez vous attendre à
une coopération dans les trois jours, peut-être
moins. Cela prend un petit peu de temps pour que la "consigne"
parvienne à tous les membres de l'espèce concernée
par votre désir. Vous pouvez faire la même chose
pour les scorpions ou les serpents venimeux. Faites cela, plutôt
que d'employer des pièges ou des produits chimiques. C'est
moins cher et beaucoup plus efficace. Nous vous en serons reconnaissants,
et vous serez satisfaits.
-
- Vous devez maintenant faire un effort
conscient pour changer vos attitudes envers le royaume animal.
Le moment est venu de voir chacun d'entre eux comme une expression
divine de Tout Ce Qui Est, une création de l'esprit. Observez
un oiseau et lancez un message d'amour et de gratitude à
tous les oiseaux. Regardez un chien et transmettez vos remerciements
pour l'aide loyale que les chiens ont offert aux hommes depuis
le début de l'humanité. Remerciez les araignées
dans votre maison et les écureuils dans les arbres. Ils
servent tous le Créateur d'une façon ou d'une autre,
comme vous le faites. Ils ont droit à la vie, à
l'amour et à l'accomplissement à leur propre manière,
tout comme vous.
Certains d'entre vous se sont inquiétés par rapport
aux dauphins. C'est une bonne chose. Cela représente une
ouverture du cur. Nous vous demandons d'élargir
votre attention à tous les animaux, et non seulement à
ceux qui vous séduisent et vous attirent par leur intelligence,
leur grâce ou leur aptitude à vous servir ou à
vous amuser. Les dauphins qui s'en vont vous retrouveront dans
d'autres dimensions. Ils vous adressent un au revoir sincère
et dénué d'hostilité. Aucune espèce
ne garde de rancune à votre égard. Les espèces
animales vivent dans l'innocence et sont emplies de grâce.
Pourtant, des animaux individuels peuvent montrer de l'hostilité,
à cause de tous leurs sentiments vis-à-vis de ce
que vous leur avez fait et leur faites encore aujourd'hui, à
eux et à la planète qui est aussi leur maison.
Toute la vie est affectée par la pollution de l'eau, des
sols et de l'air. La pollution chimique, les déchets,
la radioactivité, la chaleur d'éruptions volcaniques
souterraines et les ondes basse fréquence affectent, entre
autres, la qualité de vie dans les océans.
5 février 1994
Je suis Shiva. Je suis le sang, le muscle, la fourrure, l'os
et l'esprit des animaux. Je ressemble à un ours, mais
je ne suis pas un ours. Je suis le représentant de l'énergie
inscrite dans ce texte. Je n'ai pas peur d'utiliser mes pouvoirs
d'expression. Parfois, je grogne sans culpabilité, et
parfois je mors. Tout se passe dans l'instant. Je peux faire
un geste puissant et envoyer rouler un de mes oursons. Rien de
tout cela n'est fait sans amour. Mes expressions ne sont pas
planifiées à l'avance. Elles ne sont ni indirectes,
ni manipulatrices. J'exprime exactement mes intentions. La colère
est une chose rare pour moi. Je ne m'y accroche pas comme les
humains le font. En général, je grogne comme avertissement
si vous entrez dans mon espace personnel. Je protège cet
espace de différentes façons, comme je l'ai décrit.
Souvent, vous laissez des gens entrer dans votre espace personnel,
et ensuite vous voulez les pousser dehors mais vous ne dites
rien. Le sentiment enfle, jusqu'à ce que vous explosiez
d'une manière ou d'une autre. Je ne suis pas comme ça.
Je prends chaque moment comme il vient.
Dans un sens, je suis plus honnête. Lors d'un simple événement
comme de trouver des fruits des bois bien mûrs, mon délice
est complet. Lors de la mort ou de la perte d'un de mes oursons,
mon chagrin est profond. Tout se passe immédiatement.
Chez les animaux, les émotions coulent librement. Nous
sommes un exemple pour vous. Seuls les chiens et quelques autres
rares animaux ressentent les sentiments complexes de culpabilité
ou de honte. Nous voyons que cela vous entrave très souvent.
Par complexe, nous disons simplement que ce sont des sentiments
issus de pensées et de croyances, plutôt que d'expériences
immédiates. Ils ne sont pas connectés au moment
présent.
N'avez-vous jamais observé un chien roulé en boule,
ou un chat faisant la sieste sur le bord de la fenêtre
? Dans ces moments, ils ne sont pas embarrassés par la
culpabilité. Ils vivent pleinement dans le présent,
appréciant la vie sans référence au passé
ou au futur. Vous pourriez vivre de cette façon bien plus
souvent si vous faisiez confiance à votre propre nature.
La méfiance envers la nature est la raison première
de ce texte.
Vos sentiments sont votre lien le plus intime à votre
corps et à votre nature profonde. Nous sommes alignés
avec notre être total : corps, conscience et esprit. Lorsque
vous faites preuve de méfiance envers la nature, vous
vous désalignez de votre propre esprit, ce qui vous appauvrit
beaucoup. Les messages de la nature pourraient vous sauver la
vie, restaurer votre santé et rééquilibrer
cette planète. Ecoutez-les. Chaque animal que vous voyez
pourrait vous enseigner quelque chose si vous étiez disposés
à apprendre. Au moins, envoyez-leur de l'amour et de l'appréciation.
Chacun a un rôle à jouer dans le grand scénario.
-
- Nous visons là le cur du
problème. La méfiance. Elle place votre mental
devant votre cur et votre corps.
Ce message vient du cur de la création. A un autre
niveau, c'est vous qui l'avez réclamé, parce que
vous saviez que nos voix devaient se faire entendre. Vous saviez
que vous avez cessé d'écouter vos corps et vos
sentiments. Vous saviez que vous avez établi des systèmes
élaborés pour "remplacer" la nature -
le système médical, par exemple, et bien d'autres
- tous ceux-ci basés sur une méfiance profonde
envers la sagesse de la nature. C'est de l'arrogance, une aliénation
profonde, et une négation de l'esprit et de la sagesse
aimante de l'esprit.
Que feriez-vous si vous aviez confiance en la nature ? Prendriez-vous
une aspirine lorsque vous avez mal à la tête ? Certainement
pas. Vous demanderiez à votre corps ce dont il a besoin.
Peut-être de repos. Peut-être, dire quelque chose
de désagréable à la personne avec qui vous
êtes. Peut-être devez-vous envoyer un grognement
d'avertissement. Peut-être avez-vous ignoré les
signaux de votre corps depuis de nombreuses heures, et oublié
que vous deviez manger. Les corps sont de bons serviteurs du
bien commun, mais ils méritent aussi le respect. Si vous
accordez confiance aux messages de vos corps, cela vous épargnera
beaucoup de problèmes chroniques.
La même chose est valable lorsqu'il s'agit de vos sentiments
: ils font partie de votre propre nature. Ils constituent un
système intégré d'équilibre et de
renouveau. Ils représentent des signaux de processus intérieurs.
Les corps ne mentent pas, les sentiments non plus, quoiqu'ils
puissent être affectés par vos croyances et modèles
de pensée.
Supposez que vous ayez confiance en la Terre, et que vous ne
déduisiez pas qu'elle est en colère contre vous
lorsqu'un volcan entre en éruption ou qu'un ouragan dévaste
une ville. Supposez que vous croyiez que ces grands vents et
marées sont nécessaires et importants pour le bien
être général, un bien-être qui comprend
tous les royaumes de la nature, toute la planète et toutes
les créatures qui y vivent, humains compris. Continueriez-vous
de bâtir des maisons sur les passages connus des ouragans
? Construiriez-vous dans les plaines inondables ? Feriez-vous
des barrages sur les rivières, détruisant ainsi
la course des saumons ? Feriez-vous exploser des bombes atomiques
à l'intérieur de votre maison planétaire
?
6 février 1994
C'est maintenant le moment. Cette phrase a pour but de ramener
votre attention sur le présent. Il n'existe pas d'autre
temps que maintenant. Mais vous pouvez disperser votre attention
dans le passé et le futur. Comme nous l'avons dit, les
animaux vivent dans le présent. C'est aussi là
que se trouve votre pouvoir. Vous ne pouvez changer le passé
qu'en changeant votre attitude à son égard dans
le présent. Vous ne pouvez changer le futur qu'en changeant
votre état d'être dans le présent. Cela vous
oriente automatiquement vers un autre futur probable. Vous comprenez
pourquoi nous disons que votre pouvoir se trouve dans le présent
? Observez comment les animaux emploient leur concentration dans
le présent.
Amenez votre attention sur votre ventre. Que sentez-vous là
? Un sentiment de plénitude ? Une impression de convoitise
? Une sensation de chagrin ? Quelque chose de profond et d'infini
? C'est là que sont regroupés vos sentiments. Vous
ne pouvez pas être entiers sans les reconnaître.
Et vous ne pouvez pas en prendre conscience sans porter votre
attention sur votre corps, qui les incorpore. Le lien entre votre
corps, vos sensations et votre vie spirituelle est inévitable.
L'une des raisons d'être de l'ordre d'évolution
est la nécessité d'établir fermement ce
lien entre le corps, l'esprit et les sens ; cela permet de constituer
une fondation pour l'évolution de l'intégration
consciente de l'esprit. Généralement, la conscience
établit cette intégration du corps et des sentiments
à travers la vie animale, avant de passer à la
forme humaine. C'est une sorte de d'échelle. Votre esprit
peut prendre bien des formes au sein de bien des univers, dans
son voyage de retour à Dieu. Vous ne pouvez y parvenir
par la négation de vos sentiments, ou par la négation
de la connaissance et de l'expérience de votre corps physique.
Tout doit être intégré dans un Etre plus
vaste.
Je suis Shiva, un corps d'énergie. Je ne possède
pas de corps physique. Je suis un corps de sentiments, de mémoires
d'espèces, et de bien des formes de connaissance. Mais
je ne suis pas densifié dans la gamme de vibrations physiques.
Ma réalité est aussi légitime que la votre
dans des corps physiques. Et je continue à avoir des sentiments,
comme vous le ferez lorsque vous déplacerez votre centre
d'attention consciente dans les royaumes non-physiques.
Vous n'avez aucune raison de ressentir de la culpabilité
parce que vous avez un corps physique. La culpabilité
est un sentiment qui s'apprend. Elle est différente dans
des cultures différentes. Au départ, elle ne concernait
que la perte du véhicule physique. Lorsqu'ils commencèrent
à arriver sur Terre et qu'ils apprenaient encore à
"conduire" leurs véhicules physiques, les esprits
perdaient parfois l'usage du corps, simplement parce qu'ils ne
connaissaient pas la peur. Un modèle protecteur a ensuite
été bâti dans les gênes pour avertir
les êtres qu'ils mettaient leurs véhicules physiques
en danger. Il y avait très peu de différence entre
ce que vous interprétez comme peur et ce que nous identifions
comme culpabilité.
Dans certaines cultures, la culpabilité est liée
au départ de la maison, à l'endettement, ou au
sexe en dehors du mariage. Elle s'est trouvée attachée
à une quantité de comportements humains, et à
notre avis, elle ne vous avantage pas. Où en seriez-vous,
si vous aviez eu confiance en votre propre nature et aviez vécu
sans culpabilité ? Renieriez-vous les appels de votre
esprit intérieur ? Il pourrait vous pousser à quitter
la maison, à prendre plaisir au sexe ou à trouver
un autre travail. Il pourrait vous suggérer quelque chose
que votre culture désapprouve. Il y a toujours une tension
entre la manière dont les structures d'une culture sont
articulées et la tendance de l'esprit intérieur
qui veut être libre.
Vous pensez que les animaux sont plus libres que vous. A certains
égards, c'est vrai. Pourtant, notre liberté est
d'un ordre différent : liberté de mouvement, d'être
pleinement physique sans culpabilité ni honte, liberté
de sentir et de réagir. Vous avez la liberté de
créer. C'est un don divin, et il n'appartient qu'à
vous. Lorsque nous aurons suffisamment fait évoluer notre
conscience pour avoir le privilège de nous incarner dans
des corps humains, nous aussi serons devenus des apprentis créateurs.
Pensez davantage à la liberté. C'est important
pour vous. La liberté est portée aux louanges dans
les grands documents de vos gouvernements. Vous résistez
très vite à tous ceux que vous estimez empiéter
votre liberté. Et pourtant, vous avez volontairement abandonné
certains des aspects les plus importants de cette liberté,
particulièrement la liberté de ressentir. Ce n'est
que dans la pleine coopération entre le corps, le mental
et l'esprit que vous avez la possibilité d'expérimenter
pleinement votre propre liberté ; cela n'empêche
pas certains d'entre vous de penser que cela la menacerait. Vous
avez peur qu'une déité parée d'autorité
vienne vous dire qu'il ne faut pas faire ceci ou qu'il faut faire
cela, et que cela contredise votre volonté. Comprenez
une chose : la déité possédant l'autorité
est en vous. Elle n'est pas dehors, dans le ciel. Vous êtes
votre propre autorité. Et puisque nous savons que c'est
une autorité d'amour créatif, nous n'en avons pas
peur. Nous savons que lorsque votre corps, votre mental et votre
esprit sont alignés, on peut vous faire confiance. C'est
pourquoi nous voulons vous aider à parvenir à cet
état.
Actuellement, vous ne nous faites pas confiance. Et nous, voix
de la nature, avons aussi de la peine à vous faire confiance,
à cause des actes que vous commettez lorsque vous n'êtes
pas alignés avec votre esprit. Cela nous touche beaucoup.
Nous avons une longue histoire commune. L'histoire dont nous
parlons, c'est l'histoire d'une relation. Vous êtes aujourd'hui
une espèce suffisamment mâture pour examiner cette
relation et vos attitudes envers les animaux, tant d'un point
de vue historique qu'actuellement. Nous vous demandons de le
faire.
Quelles relations estimez-vous ? Ne préférez-vous
pas les relations d'amour et d'égalité? Ne protestez-vous
pas lorsqu'un groupe se prétend supérieur et tente
de dominer les autres ? Les éléphants n'essaient
pas de dominer les lions, même s'il peut leur arriver d'en
tuer un dans le cours naturel des événements.
Aux yeux de l'esprit, notre valeur n'est pas moindre que la votre.
Vous avez plus de responsabilité, à cause de votre
lien à l'esprit créatif. C'est votre tâche
de reconnaître que vous êtes différents, et
pourtant que vous n'êtes pas supérieurs d'un point
de vue spirituel : vous n'avez pas le droit de nous traiter sans
amour ou de nous détruire pour votre commodité.
Vous n'aimez pas l'esclavage. La plupart d'entre vous avez appris
à le détester. Cela vous horrifie lorsqu'une personne
abuse d'une autre. Employez les mêmes standards avec nous.
Nous, en tant que troupeaux, n'avons pas été créés
par l'esprit créatif pour vous servir d'esclaves. Les
poulets ne sont pas faits pour être entassés dans
des cages minuscules. Souvenez-vous de l'histoire de Pégase.
Par la force, Bellerophon n'a pas réussi à avoir
la relation qu'il souhaitait avec le cheval ailé ; il
n'y est parvenu que par l'établissement d'une relation
volontaire et aimante.
Il est temps de repenser toutes vos idées sur le droit
de dominer. Beaucoup d'entre vous ont commencé. Vous pouvez
voir ce processus se développer en observant ce qui se
passe entre les hommes et les femmes. Vous pouvez en voir les
effets dans la désapprobation des génocides. Employez
les mêmes standards avec nous. Détruire un groupe
humain délibérément, ou même par négligence
n'est pas acceptable. Pas plus que la destruction d'un groupe
animal. Cela peut arriver. Mais ça n'est pas votre rôle
de faire que ça se produise. Dans son ensemble, la nature
peut prendre de telles décisions, mais c'est toujours
pour le bien de l'ensemble.
7 février 1994
Nous, du royaume animal, demandons de l'aide. Nous voulons une
relation de coopération avec les humains. Nous voulons
exister ensemble, en paix, dans notre maison commune, la planète
Terre. Qu'est-ce que cette demande signifie ? Que vous devez
chercher votre nourriture et vos amusements à d'autres
sources. Ne pas monter de chevaux, dites-vous ? Si la relation
est volontaire, c'est bon. Si elle ne l'est pas, alors vous devez
vous poser certaines questions. Posez-vous aussi ces questions
vis-à-vis de la vie de votre chien ou de votre chat, ou
de tout autre animal de compagnie. Est-ce une relation volontaire,
empreinte de respect mutuel et d'amitié ? Respectez-vous
ses besoins de relations, d'espace, de liberté d'exploration,
de liberté d'aller et venir ?
Nous ne cherchons pas à abolir l'idée d'animaux
de compagnie. Nous vous demandons de réfléchir
en terme de relations.
Mais les animaux sont différents des humains, dites-vous.
Effectivement, ils ont besoin de plus de liberté que vous,
à certains égards, du moment que vous choisissez
de vivre dans des appartements et de passer une bonne partie
de votre vie à l'intérieur.
Devons-nous cesser d'avoir des animaux dans des appartements,
demandez-vous ? Souvenez-vous, nous ne vous donnons pas de lois.
Nous disons simplement que toutes les relations sont sur le point
de devenir volontaires, non forcées. Toutes les relations.
Le problème ici, c'est le contrôle. Vous avez appris
à penser à la nature comme à quelque chose
qui doit être contrôlé par les humains pour
ne pas tourner en furie. C'est le contraire de la vérité.
La nature ne tourne pas en furie. Elle recrée constamment
un équilibre, afin que vous puissiez continuer à
vivre dans un environnement vivable. Et lorsque, comme c'est
arrivé quelques fois, les humains deviennent trop destructifs
dans l'exploration de leur créativité, la nature
intervient et restaure l'équilibre. Cela peut nécessiter
des mesures vigoureuses comme l'immersion de continents, l'élévation
de montagnes, l'inondation de grandes portions de terre et ainsi
de suite ; mais c'est toujours pour le bien de l'ensemble.
Employez-vous de tels critères dans vos décisions
? Lorsque vous décidez de couper un arbre, de planter
de l'herbe, ou que vous insistez pour que toutes les herbes soient
supprimées long de l'autoroute, agissez-vous pour le plus
grand bien de l'ensemble ? Ou agissez-vous pour une raison moindre,
qui peut déboucher sur l'empoisonnement de l'eau et du
sol, ou l'interférence avec la libre circulation de l'eau
?
Répétons-le encore une fois : ce n'est pas la nature
qui doit être contrôlée, mais ce sont les
croyances des humains qui doivent être changées.
Les humains doivent voir la nature comme une amie et une protectrice
possédant une vision à long terme, une échelle
de temps bien plus grande que celle d'une vie humaine. Ca n'est
pas le moment que les humains pensent que leur rôle est
de maîtriser la nature. C'est une notion stupide, basée
sur l'idée que vous êtes séparés de
la nature.
Et n'entretenez pas l'idée que les animaux existent grâce
aux lois de "la survie du plus fort". Cette notion,
découlant de vos idées sur la domination et la
compétition, ne correspond pas aux faits. Quand vous aurez
appris à établir la paix dans vos curs, vous
commencerez à abandonner vos idées sur l'inévitabilité
de la compétition, et commencerez à découvrir
que la coopération existe partout autour de vous. La compétition
est une attitude transmise par la culture. Les nourrissons ne
sont pas nés avec. Ils l'apprennent à la maison,
à partir d'attitudes sociales. Ils pourraient tout aussi
bien apprendre la coopération. Cela serait plus naturel.
Pensez-y.
Supposez que vos enfants aient été éduqués
à voir le monde en termes de coopération continuelle,
de communauté avec des pairs, des enseignants, des adultes
de tous âges, des animaux, des arbres et même des
insectes. Pensez-vous qu'ils iraient couper les plus anciens
arbres de la forêt ? Ils hésiteraient, pour le moins.
Ils sauraient instinctivement qu'il existe une valeur spécifique
à ces arbres, et chercheraient à la comprendre.
-
- Ce que nous voulons vraiment, c'est
que vous encouragiez vos enfants à parler avec les arbres,
les animaux et même les pierres. Laissez-les apprendre
l'art de la communication télépathique avec toutes
les formes de la nature. Votre imagination et vos sens vous montreront
la voie. Les enfants font cela naturellement. Vous pouvez même
parler avec les pierres que vous aimez porter autour de votre
cou, de vous poignets et de vous doigts. Il existe une voix,
une conscience dans chaque aspect de la nature. Ils coopèrent
tous. Tout ce avec quoi vous pouvez vous accorder, vous pouvez
communiquer avec.
Lorsque vous avez appris cette forme de communication, vous pouvez
demander à votre corps ce dont il a besoin, et entendre
la réponse. Vous n'auriez pas besoin d'aller chez le médecin
et de troubler votre corps avec des médicaments qui nient
le problème. Lorsque vous agissez ainsi, le problème
doit être amené à votre attention d'une manière
ou d'une autre. Apprenez à communiquer avec votre corps
et vous n'aurez plus besoin d'hôpitaux ni de payer d'énormes
honoraires. Plutôt que de le considérer comme un
ennemi qui vous attaque ou vous trahit, la coopération
avec votre corps vous permettrait d'avoir une vie saine.
La coopération pourrait aussi vous apporter d'autres avantages.
Supposez que vous vous trouviez dans les bois, et que vous voyiez
une plante attractive. Votre être plus vaste reconnaît
que cette plante n'est pas bonne pour vous. Votre estomac peut
vous donner ce signal. Ou votre intuition pourrait vous le dire.
L'univers vous donne toujours des informations. Apprenez à
les recevoir. Elles sont là pour vous, destinées
à vous aider à vivre avec un minimum de luttes.
La lutte est une conséquence de vos croyances. Elle découle
de vos idées sur la compétition, la pénurie,
le sacrifice, le travail, la séparation d'avec Dieu et
la séparation les uns des autres. Quand vous commencerez
à comprendre la grande unité dans laquelle nous
vivons tous, vous découvriez que la pénurie est
créée par la peur, l'ignorance et l'avarice, qui
est une forme de peur. Les idées sur le droit à
dominer ou la nécessité de se soumettre jouent
aussi un rôle. L'abondance sera toujours liée à
votre état d'esprit, à vos croyances et à
vos sentiments, plus qu'à vos réserves de nourriture
dans la cuisine ou votre argent dans une banque.
8 février 1994
Jusqu'ici, nous avons mis l'accent sur les sentiments, parce
qu'ils représentent notre voie vers la vérité.
Selon la manière dont nous nous sentons, nous savons si
tout va bien ou si nous devons entreprendre des actions. Nous
suivons ces directions et ces impulsions. Par contraste, bien
souvent, vous ne suivez pas vos impulsions et par conséquent,
ne prenez pas soin de vous-mêmes à des moments où
cela serait dans votre intérêt.
On vous a appris à vous méfier de vos impulsions.
Elles sont suspectes, correspondant à la nature animale,
et au reste de la nature. Pour vous, c'est une tragédie.
Les impulsions sont bien plus dignes de confiance que vous ne
le pensez. Elles représentent souvent des connexions directes
avec votre soi supérieur, qui connaît bien plus
de choses sur votre situation que votre soi conscient ne peut
le faire ! Votre soi supérieur sait ce dont vous avez
besoin pour rétablir l'équilibre quand vous vous
êtes perdus. Cela peut être l'impulsion, vite refoulée,
de prendre une heure sur votre travail pour vous relaxer, faire
une promenade, ou prendre un bain chaud. La sagesse de ces impulsions
prend son seulement en compte vos besoins personnels, mais aussi
ceux de ceux qui vous entourent.
Avez-vous déjà vu un animal pressé ? Ils
peuvent courir, pour le plaisir ou pour leur sécurité,
mais ils ne se pressent pas pour les mêmes raisons que
vous - culpabilité, poids des responsabilités,
idées à propos du temps, etc. L'esprit ne vous
demande pas de vous presser, ou de vous inquiéter de vos
responsabilités quotidiennes. L'accord avec l'esprit vous
libérerait du besoin de tels comportements. Cela serait
un énorme soulagement. Vous seriez en meilleure santé.
La prochaine fois que vous êtes tentés de vous précipiter
pour faire une tâche en relation avec votre travail, pensez
à ces idées et prenez un moment pour vous remettre
en harmonie avec votre être intérieur, et avec le
monde merveilleux qui vous entoure, le soleil ou le vent, les
arbres, la beauté partout présente. Considérez-vous
comme faisant partie de cette grande toile de connexions. Une
partie de la toile n'a pas besoin de se précipiter vers
une autre partie de la toile. Il existe une conscience qui connaît
la condition de l'ensemble de la toile, et de chacun de ses brins.
Vous pouvez avoir confiance : vous avez toujours le temps de
faire ce que l'esprit souhaite que vous fassiez.
Sommes-nous clairs à ce sujet ? Nous savons que vous avez
créé un monde dans lequel vous pensez qu'il vous
faut travailler dur, gagner votre vie et prendre de lourdes responsabilités.
Pour beaucoup d'entre vous, c'est un monde très inconfortable,
et vous souhaiteriez qu'il change. En réalité,
vous avez le pouvoir de faire cela. Commencez par vous offrir
l'avantage de suivre vos impulsions et de vous relaxer, de marcher
en harmonie, de faire partie de la toile, de ne plus être
seul et en lutte. Sentez le soutien qui existe tout autour de
vous si vous lui permettez de vous atteindre.
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